Ce n’est qu’au prix d’une mémorable improvisation à la gloire de la musique basque, puis de plusieurs bis, que Frédéric Blanc dimanche dernier à l’église Saint-Joseph, a pu se soustraire à ses claviers et à l’enthousiasme d’un public sous le charme d’une technique virevoltante… et d’un orgue tout en majesté. « Carton plein » cette année pour cette très populaire 7ème édition de Biarritz en Chamades !
Ce dimanche, nous frayons dans les mêmes eaux, avec le grand orgue de Sainte-Eugénie, un jet de pierre plus loin, de même couleur romantique, rehaussé depuis sept ans du plus puissant jeu de trompette « en chamades » de la Ville.
Le maître d’œuvre sera aussi l’un des grands porte-drapeaux de l’école d’Orgue française d’aujourd’hui, Olivier Périn, expert es-pilotage des grands vaisseaux symphoniques : après la vaste cathédrale d’Orléans, il vient d’être nommé co-titulaire de la prestigieuse église de la Madeleine à Paris, l’«église des stars », deux orgues, au passage, signés du grand Aristide Cavaillé-Coll.
Retrouvant là son maître F. Henri Houbart, nourri chez les grands maîtres, Chapuis, Isoir ou Robilliard, il possède, pour nous, le plus beau des viatiques avec son prix André Marchal de la Ville de Biarritz, premier prix en improvisation. Artiste inspiré et éclectique, concertiste international, sa fonction de Directeur des Conservatoires de Nancy (après Toulon-Provence et Montpellier Méditerranée) l’oblige, s’il en était besoin, à l’exploration de tous les répertoires.
Ce qu’il fera dimanche à Sainte-Eugénie avec des œuvres de Pierné, Karg-Elert, Vierne, Duruflé (le Veni Creator), Samuel Barber (le célèbre Adagio pour cordes) ou les marches d’Elgar, avant bien sûr, du « Périn » improvisé sur nos mélodies basques.
Entrée libre, vidéo-projection, dimanche 25 octobre à 17h en l’église Sainte-Eugénie de Biarritz.