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Tourisme
Notes et relation d’un voyage effectué sur l’île de Cuba en 2016
Notes et relation d’un voyage effectué sur l’île de Cuba en 2016

| Manex Barace 977 mots

Notes et relation d’un voyage effectué sur l’île de Cuba en 2016

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En voyage il est des endroits que l’on a appréciés particulièrement et où on aime retourner. C’est le cas de l’île de Cuba, pour ses paysages, faune et flore, l’apparent farniente qui y règne, pour le contact humain - facilité par la connaissance de la langue (on n’est pas des gringos !) - et la gentillesse – souvent désintéressée – de la population, relativement joyeuse et digne au quotidien de la « période spéciale » qui dure pourtant depuis un demi-siècle et plus… Trois voyages, tous différents par l’approche et le déroulement dans l’île. Le premier en 2004, déplacements tout en bus en principe réservés aux Cubains avec un sac à dos pour tout bagage, le second en 2013, réalisé en famille et cela au volant d’une voiture de location pour davantage de liberté, et le dernier en 2016 pour revoir certaines régions et en découvrir d’autres, également en voiture, plus petite cette fois-ci. La suite montrera que l’on ne peut tout prévoir, même en ayant tout organisé auprès d’une agence de voyages spécialisée sur Cuba.

Dimanche 6 mars : TGV entre Hendaye et Bordeaux. Nuit à l’Ibis Budget Mérignac, sobre mais proche de l’aéroport.

Lundi 7 mars : lever très matinal pour le vol Air France (6h20) entre Bordeaux et Paris CDG2. Ma valise rouge reconnaissable entre toutes étant enregistrée jusqu’à La Havane, « visite approfondie » du terminal 2F avant le vol Air France (14h05), destination La Havane. Temps chaud à l’arrivée où la nuit tombe tous les soirs à la même heure (19h). Transfert en taxi pour l’hôtel El Terral****, situé sur le Malecón, le front de mer. Eclairage public plutôt déficient sur le parcours. Nombreux véhicules arrêtés sur le trajet entre aéroport et centre-ville, apparemment pour des changements de roue ? Le Malecón est un lieu admirable pour la vue sur l’océan, pas pour la tranquillité : la circulation ressemble jour et nuit au périphérique parisien…

Mardi 8 mars : fort de mes expériences passées, visite de La Havane toute la journée. Bici-Taxi pour le retrouver le lieu de passage sur la rive droite de la Bahia de La Habana en lancha (une embarcation hors d’âge faisant office de transbordeur), vers le quartier dit Casablanca sur l’autre rive. 2km à pieds pour rejoindre le Castillo del Morro, fermé au public sans explication !  Retour vers La Habana Vieja en voiture par le tunnel, grâce à l’amabilité d’un Cubain venu lui-aussi pour rien. Il fait soif, heureusement les bars sont ouverts et les ventilateurs fonctionnent ! Je n’avais jusqu’alors pas utilisé les services d’une calèche ou d’une vieille voiture américaine, pour moi symboles négatifs du tourisme façon gringo. Pourtant, après négociation, calèche pour économiser mes jambes lors d’un grand circuit d’une heure avec la possibilité d’arrêts pour mes photos : Plaza de Armas, Capitolio, cathédrale, Plaza Vieja, maison natale de Marti, Barrio Chino, Museo del rón (plutôt décevant). Puis - l’erreur du voyage ! - achat impulsif d’une excursion pour une journée dans la région de Pinard el Rio et Viñales au bureau Cubanacán de l’hôtel d’Angleterre, ce qui me fera perdre la location de voiture (mais je ne l’apprendrai que jeudi…). Premier Mojito d’une longue série et diner à l’hôtel.

Mercredi 9 mars : 7h30, excursion en bus vers l’Occidente : Pinar del Rio (visite d’une fabrique de cigares au pas de marche, photos interdites, pas grand intérêt), vallée de Viñales, ses mogotes (collines calcaires) et mur dit de la Préhistoire, visite d’un séchoir à tabac et démonstration de fabrication des puros (cigares), Grotte de l’Indien, le repas criollo est inclus, belles vues sur les Mogotes depuis l’esplanade de Las Terrazas, retour à La Havane à 20 heures ! Diner à l’hôtel.

Jeudi 10 mars : immense déception au bureau de location de Cubacar. La prise de mon véhicule était programmée pour hier après-midi à 17 heures, donc la voiture a été attribuée à une autre personne. Le vendeur de l’agence de voyages Cubanacán m’avait pourtant assuré qu’il n’y avait jamais de problèmes avec les clients d’Havanatour. Tractations au téléphone avec le représentant local d’Havanatour, qui me conseille fortement de filer dare-dare à la gare routière pour prendre le bus de l’après-midi de la société Viazul, le dernier pour pouvoir rejoindre Trinidad ce soir… Il me promet de faire tout son possible pour trouver une voiture à Santiago, et me laissera un message sur mon téléphone, lundi matin, que j’attends encore. Finalement, le voyage La Havane - Trinidad se fait en taxi collectif, une vieille Peugeot 405, qui me dépose devant la Casa Blanca, maison de ma logeuse à Trinidad. Diner buffet au restaurant de l’hôtel La Ronda, où j’avais séjourné trois ans plus tôt.

Vendredi 11 mars : visite en long et en large de Trinidad, belle ville coloniale aux rues pavée, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO et première distribution de mon stock de pelotes et petits jouets à des enfants. Place à bord d’un taxi collectif réservée pour demain matin ! Cela m’arrive rarement en voyage, mais c’est arrivé : « Llegó la turista » et ses désagréments intestinaux… Diner à la Casa Coloniale, sur recommandation de ma logeuse.

Samedi 12 mars : Trinidad – Camagüey en taxi Colectivo. Nous sommes trois dans une Geely (voiture chinoise). Un Cuba libre de bienvenue à l’arrivée, servi par le « maître d’hôtel » de la Casa particular ! Il fait aussi la cuisine, prépare les chambres, garde la maison, fournit des renseignements, et peut être plus. Durant l’après-midi, découverte à pieds du centre puis en Bici-Taxi de la troisième ville du pays. Les personnes rencontrées semblent apprécier que l’on s’adresse à eux dans leur langue (on n’est pas des gringos !). A part la cathédrale, toutes les églises signalées intéressantes dans les guides de voyages sont fermées, comme dans les autres villes, à quelques exceptions près. Diner chez la logeuse, que j’ai cru comprendre veuve, ou tout au moins vivant seule. L’accueil de visiteurs de passage constitue, comme dans les autres « casas particulares », la plus importante source de revenus.

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