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Cinéma
Les écrivains français du XXème siècle et le cinéma, l’actualité du 7ème Art
Les écrivains français du XXème siècle et le cinéma, l’actualité du 7ème Art
© Manex Barace – Le FIPADOC sur la scène de la Gare du Midi

| Manex Barace 2075 mots

Les écrivains français du XXème siècle et le cinéma, l’actualité du 7ème Art

Dans le cadre de Université du temps libre de Biarritz, Jean-Louis Requena donnera une ciné-conférence sur « Les écrivains français du XXème siècle et le cinéma » le jeudi 13 février à 16h15 à la Maison des Associations (2, rue Darrichon à Biarritz, tél. 05 59 41 29 82). La littérature française du XXème siècle et le cinéma cohabitent tant bien que mal depuis la naissance de ce dernier (décembre 1895). Leurs liens, leurs échanges, ont été parfois houleux, se nourrissant l’un de l’autre non sans quelques malentendus. A l’enthousiasme des premiers pas, a succédé, quelquefois, un désappointement lié aux contraintes économiques de l’industrie cinématographique. La littérature est un art individuel, le cinéma un art collectif. La ciné-conférence porte sur les écrivains français nés après l’invention du cinématographe des frères Lumière ou l’ayant connu balbutiant, depuis Emile Zola... à Michel Houellebecq !

- Première séance des « Bobines rurales » à Bardos
La première séance de l’année au ciné-club « Les Bobines rurales » programmée ce vendredi 31 janvier à 21h au cinéma de Bardos verra la projection du film « Le Voleur de lumière » d’Aktan Abdykkalikov. Surnommé Monsieur Lumière, le héros modeste et efficace opère dans un bout du monde au milieu des montagnes kirghizes, entretenant les lignes électriques avec une intervention très personnelle sur les compteurs au bénéfice des plus démunis, villageois oubliés de la modernité. Son rêve , construire sur les montagnes des éoliennes pour alimenter toute la vallée en électricité, le met aux prises avec les « nouveaux maîtres » des hommes puissants et corrompus : l’air du petit pays se charge d’électricité...

- Bayonne : avant-première à l’Atalante et ciné-concert aux « Augustins
- Ce vendredi soir à 20 h 45, le réalisateur Stéphane Demoustier viendra présenter son long-métrage « La Fille au bracelet » avec Chiara Mastroianni, Roschdy Zem, Anaïs Demoustier. Une sorte de chronique judiciaire qui, au-delà de la culpabilité de son personnage, soulève aussi la question du fossé entre les générations et de la place des parents.
- Ce samedi 1er février à 19 heures, le salon de thé-restaurant « Les Augustin » accueillera dans son beau caveau de la rue des Augustins un ciné-concert : « Nanouk l’Esquimau », un film tourné dans l’Arctique en 1922 par l’explorateur Robert Flaherty. Les musiciens Pascale Fauveau et Lutfi Jakfar accompagneront ce chef-d’œuvre à la flûte traversière avec percussions. Tous public dès 6 ans. Tarif : 14 € avec une consommation.

Biarritz, ce vendredi à 20h30, soirée spéciale surf au cinéma le Royal avec "Surf Nights". Au programme : la projection du documentaire australien de « The Laps of Tasmania ». On y voit deux surfeurs débraillés de la côte Est de l’Australie partir à vélo pour un trip de deux semaines à travers la Tasmanie, en vue de renouer le lien avec la nature. Le film a été consacré « meilleur documentaire » au festival Paris Art and Movie Awards en 2019. Seront projetés également deux courts-métrages, « Flow State » et « There and black again ». Tarif unique : 7 €.

- Clap de fin du FIPADOC 2020
Le palmarès de la seconde édition du FIPADOC, festival international documentaire a été révélé samedi dernier à la Gare du Midi à Biarritz lors de la soirée de clôture. Les prix ont été remis lors de la cérémonie animée par Bruce Toussaint (BFM TV) et le pianiste Reinardt Wagner après un festival riche en belles rencontres et émotions, les festivaliers ayant eu l’opportunité de choisir leur programme de la semaine parmi les 173 œuvres documentaires proposées…   
Palmarès de l’édition 2020 :
Le Grand Prix - Documentaire International récompense un film étranger, inédit en France.
Les jurés Maryam Ebrahimi, Mary Stephen et Martijn Te Pas ont décerné le Grand Prix Documentaire International à The Human Factor, de Dror Moreh (Royaume-Uni). Le jury du documentaire international a décidé d’attribuer le prix à un film “qui nous a non seulement transportés et émus mais qui nous a aussi surpris par son style cinématographique efficace.” “Ce film se déroule dans le contexte d’un conflit explosif en cours dont l’historique complexe hante encore le présent empreint de tragédie : grâce à sa réalisation magistrale et au travail de recherche effectué, ce film parvient à montrer de façon convaincante, cohérente et limpide que c’est le facteur humain qui détermine la frontière ténue entre échec et succès qui à leur tour, décident du cours de l’histoire.” “Non seulement le film nous fait entrer par la petite porte de l’histoire mais il parvient à faire passer ce sentiment d’urgence : en effet l’art de la communication et de la diplomatie pourrait bien ne pas encore ramener la paix mais au moins, prévenir les guerres.”
Le Grand Prix - Documentaire national récompense un film français inédit.
Les jurés Gilles Élie-Dit-Cosaque, Kathleen Evin et Xavier Villetard ont décerné le Grand Prix Documentaire National à Danser sa peine, de Valérie Müller (France). “Sur un sujet déjà beaucoup traité, l’intervention d’un artiste en prison surprend et fait émerger des personnages magnifiques qui parviennent à mettre la « star » (le chorégraphe Angelin Preljocaj) au second plan” déclare le jury.
Le Grand Prix - Documentaire musical récompense un film dont la musique est l’un des personnages principaux.
Les jurés Jean-Daniel Beauvallet, Éric Darmon et Selma Mutal ont décerné le Grand Prix Documentaire musical à Once Aurora, de Stian Servoss et Benjamin Langeland (Norvège). Le jury récompense ce film “pour la révélation d’un personnage rare et complexe filmé avec une intimité vertigineuse. On y découvre la résistance et l’audace d’une jeune créatrice face à la brutalité de l’industrie du disque qu’elle combat à chaque instant pour sa liberté.”
Le Grand Prix - IMPACT CNC-Images de la Culture récompense un film qui, par la force de son regard sur l’environnement, les droits humains ou la justice sociale, est une source d’inspiration pour changer le monde.
Les jurés Delphine Deloget, Sébastien Deurdilly et Carole Vezilier ont décerné le Grand Prix Documentaire IMPACT à 21 Days Inside, de Zohar Wagner (Israël). Particularité de ce documentaire, l’utilisation d’images et d’enregistrements sonores réalisés par la police lors de la garde à vue (21 jours) et détention provisoire de la mise en cause, une mère accusée d’infanticide. “Le film de Zohar Wagner nous a marqués par sa capacité à s’approprier des images multiples pour en faire un récit tenu, original et cohérent”, déclare le jury. “Il nous a particulièrement touchés par sa capacité à rendre universelle l’histoire d’une femme, issue d’une minorité, piégée dans une machine judiciaire dont elle ne maîtrise pas les codes. Un film juste, réfléchi, à l’efficacité d’un thriller qui permet, aussi, de plonger dans une communauté méconnue.”
Le Prix Mitrani récompense le meilleur premier ou second film dans les compétitions documentaire international, documentaire national, documentaire musical, IMPACT et Panorama de la création francophone. Le jury est composé de représentants des organismes de gestion collective et de France Télévisions.
Les jurés Jean-Paul Tribout, Xavier Gubert, Marion Sarraut, Jérôme Clément-Wilz, Blanche Guichou ont décerné le Prix Mitrani à Honeyland, de Ljubomir Stefanov et Tamara Kotevska (Macédoine du Nord). Le jury déclare : “Dans ce western documentaire, les auteurs et les autrices ont su construire l’histoire d’un microcosme grand comme le monde. La solitude sans âge d’une femme dans son village perdu est renversée par l’intrusion de la caravane incontrôlable d’une famille d’éleveurs. Au cœur d’une montagne magnifique, le film met en scène une galerie de personnage singuliers qui se confrontent, s’apprivoisent, se trahissent. Ce film est fait de vent, d’herbe, et d'une âpre douceur.”
Le Prix du Public est une récompense très prisée des réalisateurs. Ce prix récompense un film de la catégorie Panorama de la création francophone par un vote du public à l’issue des projections. « Sous la peau », de Robin Harsch (Suisse), qui traite un fait de société plus ou moins tabou - la transsexualité – a semble-t-il reçu l’assentiment du public biarrot. Le documentaire se décline également sous d’autres formes, avec les technologies nouvelles par exemple, et concerne également d’autres publics. Des prix spécifiques à ces moyens de production ont également été décernés par leurs jurys respectifs.
Le Prix Smart récompense la meilleure expérience numérique documentaire pour son originalité et la pertinence entre son propos et les technologies utilisées.
Les jurés Agnès Alfandari, Richard Copans, Victoria Mapplebeck ont décerné le Prix SMART à Traveling while Black, de Roger Ross Williams, Félix Lajeunesse, Paul Raphaël et Ayesha Nadarajah (Canada). “Ce film est une parfaite illustration de ce que le VR peut apporter au documentaire : une très belle maîtrise de la direction en 360° qui offre au spectateur un sentiment très fort de présence, une proximité avec l’histoire et ses acteurs, qui transmet une émotion très forte, marque l’esprit, au service de cet important pan de l’histoire caritative américaine” a commenté le jury.
Le Prix du court-métrage récompense un film international ou français d’une durée inférieure à 20 minutes.
Les jurés Georges Bollon, Eveline Kluger Kadish, Corina Schwingruber Ilić ont décerné le Prix du court-métrage à Obon, de Andre Hörmann et Anna Samo (Allemagne). Le jury a été “impressionné par l’excellent niveau des courts-métrages présentés en compétition”. Il a retenu un film “qui crée un monde visuel qui associe dimension historique et personnelle. Pour y parvenir, l’animation, le « voice over » et le son ont été méticuleusement choisis. Le film est récompensé pour la qualité du lien construit entre amour et moment d’horreur.”
Le Prix Erasmus+ Jeune Création récompense un film européen issu de la sélection Jeune Création qui porte un regard de la jeunesse sur le monde contemporain, ses différentes cultures, peuples et pays.
Les jurés Rea Apostolides, Anna Feillou, Sébastien Legay ont décerné le Prix Erasmus+ Jeune Création à For Eunice, de Jaan Stevens (Belgique).
Le jury récompense, à l’unanimité et sans hésitation, « For Eunice » de Jaan Stevens et déclare : “Nous avons été emportés par le portrait puissant d’une petite fille ghanéenne qui découvre la vie dans son pays d’accueil européen. Le réalisateur accompagne avec sensibilité et justesse son combat quotidien pour se faire une place, avec une énergie et une spontanéité bouleversantes. Ce film, sans artifices est, comme l’indique son titre, un hommage d’une grande intensité à une petite fille inoubliable.”
Le Prix Tënk récompense le meilleur documentaire européen (format court, moins de 50 mn) issu de la sélection Jeune Création. Il est remis par Tënk, plateforme de SVoD dédiée aux documentaires. Le Prix Tënk est décerné à The Dam, de Natalia Koniarz (Pologne). Le film primé sera diffusé sur la plage Premières Bobines de Tënk et 500 € seront offerts au réalisateur ou à la réalisatrice.
Composé de sept jeunes européens francophones âgés entre 17 et 25 ans, les jurés Yann Blake, Antoine Bourgeais, Victoria Kloch, Max Liebstein, Giorgia Mazzanti, Joanna Nowiska, Marius Penu ont décerné le Prix des Jeunes Européens à « La cravate », d’Étienne Chaillou et Mathias Théry (France). Ce prix récompense un film de la sélection Campus.
Le Prix Nouvelles Écritures récompense une œuvre de non-fiction linéaire ou interactive, proposant une narration exigeante et une écriture innovante, réalisée grâce aux outils et technologies numériques, tous supports de diffusion confondus. Il a été décerné à Chef.fe, de Camille Ducellier (France) par le jury. “Nous avons choisi la web-série verticale “Chef.fe” pour son utilisation judicieuse du format pensé pour les mobiles. Le choix de la réalisatrice Camille Ducellier, de nous immerger au cœur du processus de création d’une femme cheffe d’orchestre nous a séduits, tant par le recours au « split screen » que par la poésie créée par le dialogue entre images et sons. L’adéquation de la forme et du fond servie par une diffusion sur les smartphones, rassemble un public de toutes générations autour de la musique classique” a indiqué le jury.
Le FIPADOC n’oublie aucun genre, aucun style, aucune innovation. Ont également été remis par des panels de chargés et de chargées de programmes les prix suivants :
Prix Pitch international, attribué au projet « Draw for Change ! » de Vincent Coen & Guillaume Vandenberghe, produit par Hanne Phlypo.
Prix Pitch français, attribué au projet Natural Disasters : Mega-regulators, de Christine Tournadre, produit par Jérôme Duc-Maugé (Cocotte Minute Productions).
Prix pitch premiers films en région, attribué au projet « Les passeurs d’océan », de Thomas Hirgorom.
Chacun de ces prix est doté de 5 000 € en prestations de post-production chez Saya.
- Terminée, la deuxième édition du FIPADOC 2020 ? Pas tout à fait car les 27 et 28 mars, la Médiathèque de Biarritz et le BTS Audiovisuel du Lycée René Cassin de Bayonne proposeront de voir ou revoir certains documentaires « coup de cœur ».
- Important également, la troisième édition du FIPADOC est déjà programmée, du 18 au 24 

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