Juan Carlos Pikabea Zubiri chante en couleur la Navarre
Le Musée Basque présente à partir du 17 janvier les paysages peints de Juan Carlos Pikabea Zubiri qui chantent en couleurs le Baztan, son pays natal. Un impressionnisme tout en vibrations qui permet d’entrer dans le monde des traditions de la Navarre. On découvre ainsi une forêt enchantée qui semble sortir d’un conte de fées, les arbres s’apparentant à des formes vivantes. Les massifs montagneux découvrent à leurs pieds des bouquets d’arbres rouillés par l’automne aux diverses figures illuminées par les ocres.
A chaque saison, tout comme la nature, les fêtes populaires offrent un nouveau spectacle sur les toiles de Juan Carlos Pikabea. L’hiver, on célèbre dans les hameaux retirés de la montagne navarraise la tradition millénaire des rites carnavalesques comme à Lanz. Les danses traditionnelles de villages sont ainsi reconstituées avec poésie et lyrisme.
En référence aux propos d’Asuncion Domeño (docteur en Histoire de l´Art), Juan Carlos Pikabea Zubiri, autodidacte, pratique l’art pictural depuis 30 ans ; l’artiste-peintre natif de Lesaka (1964) a participé à diverses expositions collectives, á Irun, Pampelune, Paris, New York, Tel Aviv, Bruxelles, Monte-Carlo et en Corée du Sud.
Individuellement, il a également présenté son oeuvre à Pampelune, Bilbao, Saragosse, Madrid, Saint-Sébastien et Vitoria, entre autres.
Au delà de son talent d’artiste, Juan Carlos Pikabea Zubiri, dévoile l’âme du Baztan souvent méconnu.
A partir du 17 janvier jusqu’au 16 février, exposition « Navarre, paysages et traditions » par le peintre Juan Carlos Pilabea Zubiri - Salle Xokoa, entrée libre.
61 275 visiteurs au Musée Basque et de l’histoire de Bayonne en 2016 !
En prologue à cette exposition, une conférence de presse mercredi a permis aux dirigeants du musée de tirer un bilan satisfaisant de l’année écoulée : en 2016, le Musée Basque et de l’histoire de Bayonne a accueilli 61 275 visiteurs soit la plus forte fréquentation depuis son ouverture en février 1924. L’établissement enregistre une hausse de 30,5 % par rapport à 2015 (46 928). Ce record place 2016 parmi les meilleures années, à l’instar de 1982 (58 900 entrées), 1983 (56 361 entrées) ou 2002 (53 745 entrées).
Les raisons de ce succès résident dans une programmation de haut vol, illustrée notamment par l’exposition 1660 La Paix des Pyrénées. Une exposition due à l’effort très conséquent du conservateur en chef, qui avait tout organisé avec l'aide d'Anne-Marie Galé. "Une telle exposition mériterait un catalogue !" avait fait remarqué Olivier Ribeton à ses collaborateurs un peu spectiques avant le commencement de la manifestation.
"1660 la Paix des Pyrénées
Du 1 juin au 30 septembre 2016, le Musée Basque et de l’histoire de Bayonne a accueilli 34 541 visiteurs contre 21 061 pour la même période, l’an passé, ce qui représente une augmentation de 64 %. Les Journées du Patrimoine qui sonnaient l’épilogue de l’exposition, ont conforté ces bons résultats de fin d’été avec 3 495 entrées sur un seul week-end.
La fin de l’année
Quelque 9 824 visiteurs ont ainsi pu découvrir deux remarquables expositions photographiques Avant / Après… Bayonne (salle Xokoa) et La Suite Basque de Charles Fréger (salles du 2e étage).
Partenaire incontournable des festivités de fin d’année à Bayonne, le musée a enregistré en décembre 2 975 entrées (contre 2 475 en 2015) soit une augmentation de 20%. Durant ce dernier mois, il a ouvert ses portes gratuitement les trois dimanches précédant Noël.
Les plus du musée
En 2016, 83 manifestations ont animées la vie culturelle du musée par des conférences, concerts, débats, projections, table-rondes, rencontres, présentations de livres, etc., soit 40 % de plus qu’en 2015. Le Musée développe également l’accueil de séminaires et colloques (10 en 2016) et travaille à la mise en place de partenariats avec les entreprises.
Ces expositions ont permis aussi de constater combien l'histoire locale et ses traditions sont devenues des sujets incontournables qui séduisent le public. La collection Gramont, oubliée dans les réserves à Pau, va-t-elle enfin ressurgir à la lumière d'une histoire retrouvée ?
Anne de Miller La Cerda

