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Cinéma
9½èmes Soirées du cinéma russe de Bordeaux online : « En avant vers l'avenir »
9½èmes Soirées du cinéma russe de Bordeaux online : « En avant vers l'avenir »

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9½èmes Soirées du cinéma russe de Bordeaux online : « En avant vers l'avenir »

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Les élèves du collège Cassignol ont participé aux «Soirées du cinéma russe de Bordeaux» ©
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Le Festival « Soirées du cinéma russe à Bordeaux » s’est déroulé traditionnellement au cours de cette période de préparations des fêtes de fin d’année du 10 au 13 décembre 2020. 

En dépit des "turbulences" et de prévisions instables, le festival a ouvert ses portes aux admirateurs du cinéma russe, cette fois sur un espace virtuel. Le public, les invités d'honneur et l'équipe du festival regardaient les films sur les écrans de leurs ordinateurs personnels comme des astronautes qui sont en train d’explorer de nouvelles galaxies.

Au lieu des salles du cinéma habituelles - une plate-forme numérique des codes. Chaque projection et chaque rencontre virtuelle ressemblait un vol dans l'espace ouvert et la quantité innombrable de messages à l'intérieur de l'équipe : "Le vol se déroule bien ?". Aujourd'hui la direction du festival peut dire avec fierté que c'est une expérience précieuse qui a uni tous les participants et les spectateurs malgré mille kilomètres et les mégabytes.

Pendant les trois jours du festival, le public a pu non seulement suivre des histoires aux sujets pertinents et les destins des héros des films présentés, mais aussi participer à des rencontres exclusives en ligne avec les créateurs des films.

Les premiers amateurs du festival, les élèves du Collège Cassignol à Bordeaux qui apprennent le russe, les seuls et peut-être les plus privilégiés parmi les spectateurs de cette année "non en ligne" qui ont assisté à la projection exclusive du film « Robo » de réalisateur Sarik Andréassian. Les élèves ont regardé le film avec curiosité et à la fin ils ont dit que ce sujet leur était très proche et qu'ils se permettaient à l'avenir de penser à une interaction entre l'homme et les machines à l'intelligence artificielle. Ils ont également été invités à poser leurs questions au héros principal de ce film - Daniil Muraviev-Isotov, qui a aujourd'hui le même âge que les élèves du Collège Cassignol. Daniil a participé à la diffusion en direct et n'a ignoré aucune question qui lui a été posée. La rencontre était animée par : le réalisateur et le fondateur de l’agence créative Kubmedia Nikolaï Lyssenkov. Festival exprime particulièrement les remerciements à la Direction du collège Cassignol et Célia Proust, enseignante de langue russe, qui a accepté avec plaisir de réaliser l'idée de projeter le film dans son établissement.

L'inauguration du festival s’est tenu en ligne jeudi 10 décembre. La soirée a traditionnellement commencé avec des discours officiels du Conseil des partenaires du festival - Mme Céline Papin, le Maire adjoint à la coopération territoriale, européenne et internationale, conseillère municipal déléguée, M. Alexander de Miller de la Cerda, Consul Honoraire de la Fédération de Russie en Nouvelle-Aquitaine, et M. Konstantin Mikhailovitch Volkov, Directeur du Centre de Sciences et de la Culture de Paris. 

Les organisateurs du Festival ont consacré la Cérémonie d'ouverture aux films d'animation en dévoilant le thème « En avant vers l'avenir ». Tout d'abord les spectateurs ont profité d’une surprise exceptionnelle - les fragments du concert consacré l’anniversaire du studio "Soyuzmultfilm" dans l'exécution de l'orchestre Symphonique de la cinématographie de M. Sergueï Skripka. Ensuite un nouveau film « Il ne peut pas vivre sans l’Espace » - chef-d’œuvre du maître du cinéma d'animation Konstantin Bronzit, l’un des nominant dans le short-liste pour Oscar. A la fin de la projection une rencontre live streaming avec M. Bronzit animée par Irina Rossius, présentatrice des programmes d’information de la chaîne TV « Rossia-1 ». Enfin, tard dans la soirée le festival a pu se poursuivre par la projection des courts-métrages d'animation du concours "In Ciné Veritas". 
Le programme hors compétition était riche en créations cinématographiques modernes et soviétiques, parmi lesquelles figurait l'adorée « Prisonnière du Caucase » de Léonid Gaïdaï, et le drame musical « Grand Cancan » du réalisateur Mikhaïl Kosyrev-Nesterov.

Une place particulière dans le programme du festival a été attribuée au genre de film documentaire. Dans cette catégorie le festival a présenté trois films différents selon les thèmes et les moyens d'expression artistique, mais semblables au fond de la pensée, à la perception philosophique de l'histoire et au travail très subtil du réalisateur.

Parmi les films de clôture du festival, "Mon rêve ouzbek", avec Gérard Depardieu, réalisé par Arnaud Filley, nous a fait découvrir des paysages pittoresques de l'Ouzbékistan avec ses traditions, qui seront ensuite un terrain de réflexion sur le sens de la vie, de la poésie et de l'amour paisible à travers le prisme du personnage principal.

Un événement important du festival – une avant-première du film "Je suis libre", réalisé par Anastassia Yakoubek, qui raconte le sort d'un grand compositeur, pianiste, chef d'orchestre et enseignant, Vsevolodod Zaderatsky. Le spectateur a pu découvrir le destin du personnage principal qui traverse courageusement les horreurs de Kolyma, mais continue à créer et à écrire ses chefs-d'œuvre principaux. La projection du film a été suivie par la performance musicale de pianistes virtuoses, gagnants des concours internationaux aux États-Unis, en Europe et en Autriche, Nikita Mdoyants et Andreï Gugnin. Après le concert les spectateurs ont enchaîné une rencontre en ligne avec le groupe créatif du film: Magadan a été représenté par la réalisatrice et l'auteure Anastassia Yakoubek, Moscou - présentée par le fils du personnage principal du drame "Je suis libre", un musicien, professeur au Conservatoire de Moscou de Tchaïkovsky, Vsevolod Vsevolodovitch Zaderatsky et la productrice du film Marina Brokanova, la France – présentée par le petit-fils de Vsevolod Petrovich Zaderatsky, Laurent Zaderatsky, et Natalia Denécheau, traductrice du scénario en français. 

En coopération avec le Centre de Russie pour la science et pour la culture à Paris s’est tenue la présentation du long-métrage documentaire « Marius Petipa... 200 ans plus tard » (l’auteur - journaliste TV, fondateur du web-magazine «Affiche musicale : Paris - Europe» Viktor Ignatov, productrice - Tatiana Alexandrova). Ce film ne sera présenté au grand public qu’en 2021. Spécialement pour les « Soirées du cinéma russe de Bordeaux » la chaîne « Théâtre » a préparé une version courte du film. À la fin du film, le public a pu rencontrer l’auteur du film et le représentant du CRSC Stella Kalinina, présidente de l'association artistique « Stella Art International », membre de l'Académie américaine des sciences, de l'éducation et de l'art et à l’origine de l'idée de ce projet. Au cours de la conversation les spectateurs ont reçu l'opinion experte sur le film de personnes célèbres du monde culturel, parmi lesquelles l’Artiste émérite russe et directeur artistique de l’Académie de chorégraphie de Moscou M. Mikhaïl Lavrovski, la Candidate de l’Histoire de l'art, chef de la division "Musée - Appartement Galina Ulanova" du Musée national de théâtre de A. V. Bakhrushin Mme Oksana Karnovitch, la violoniste soliste, lauréate de concours internationaux, professeur au Conservatoire Tchaïkovskij à Moscou, au Conservatoire régional et à l'École supérieure des arts de Toulouse Mme Irina Medvedeva, et enfin Mme Anne Lefol, du Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris, 1ère médaille de diction Prix Charles Oulmont 2002. 

Le concours traditionnel "In Ciné Veritas" a présenté à l'attention des spectateurs une série de court-métrages des réalisateurs-débutants franco-russes, ainsi que les auteurs de projets indépendants, parmi lesquels 8 films de fiction, 4 films documentaires et 7 films d'animation.

Le lauréat de la compétition est le meilleur film d'animation de la jeune réalisatrice Anastassiia Zhakulina avec « Longue perche ». La nomination au meilleur documentaire a été gagnée par Evdokia Moskvina, qui a présenté au public le film « Il n’y a pas de mines ici ». La victoire dans la catégorie des courts-métrages de fiction a été partagée par deux réalisateurs talentueux : Asaad Abboud, "Fille de neige" et Lina Asadullina, "Consolation".

Le diplôme du « Centre de Russie pour la science et pour la culture à Paris » a été attribué « en reconnaissance de l'importante de mission internationale et socio-humanitaire » . Directeur du CRSC, M. Konstantin Volkov (invité d’honneur et membre du jury) a remis le diplôme à Mme Evdokia Moscovina, l’auteur du film « Il n’y a pas de mines ici », pour le travail remarquable du sauvetage de cinq filles tchétchènes depuis un camp de réfugiés en Syrie. 

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