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L'Esprit Basque
Nouvelle parution du Bulletin du Musée Basque
Nouvelle parution du Bulletin du Musée Basque

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Nouvelle parution du Bulletin du Musée Basque

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Rites maçonniques ©
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Samedi 9 juillet à 11h aura lieu la présentation publique des Bulletins du Musée Basque numéros 196 & 197 à la salle Xokoa au Musée Basque et de l'histoire Bayonne. Un pot amical clôturera cette manifestation. Le dernier paru (197) rend compte des trois principaux courants de pensée et spiritualités se partageant les Bayonnais : franc-maçonnerie, Eglise catholique et judaïsme, les protestants étant davantage représentés en Béarn.

Ainsi, ce n° 197 s'ouvre, à l'occasion de l'exposition du Musée Basque et de l'Histoire de Bayonne consacrée au 250ème anniversaire de la loge la Zélée, sur les francs-maçons bayonnais, sujet traité par Olivier Ribeton, co-commissaire de l'exposition : on y trouve entre autres les portraits d'animateurs célèbres de la vie politique, économique et sociale bayonnaise, tels les Cabarrus, Frédéric Bastiat, Augustin Chaho et quelques autres, alors que Robert Maurice publie une étude consacrée à la Franc-Maçonnerie bayonnaise d'hier et d'aujourd'hui. 

Pour sa part, Jean-Michel Bedecarrax s'interroge sur les liens entre l'Eglise catholique - adversaire déterminée de la Maçonnerie, en même temps qu'elle incarnait la sauvegarde d'une identité basque - et l'euskara : en 1923, l’évêque de Bayonne, Mgr Gieure, créa dans deux établissements catholiques d’enseignement secondaire, des “études en langues régionales”, basque, béarnaise et gasconne. S’agissant de la langue basque, quel était le contenu de cet enseignement, quels étaient les objectifs poursuivis et quelle en fut la postérité ? Telles sont les questions auxquelles répond cet article, avant de conclure par une courte synthèse le petit cycle consacré par le BMB (cf. n° 193 et 194) à l’influence majeure, au Pays Basque, notamment sur le plan linguistique, de l’Église catholique durant le premier tiers du XXème siècle.

Il sera également question dans ce bulletin des Juifs de Saint-Esprit qui s'agrégèrent progressivement, mais pas toujours aisément, à la société qui les accueillit après leur départ de la Péninsule ibérique, particulièrement en exerçant leur industrie dans le chocolat : certains d'entre eux furent d'ailleurs des francs-maçons éminents, comme les Delvaille ou les Zo. Or, la rencontre, et on peut même dire le choc, de ces spiritualités (auquel il faudrait sans aucun doute ajouter le protestantisme) ont contribué à forger les sensibilités politiques et sociales contemporaines, aujourd'hui encore visibles, sous les couches sédimentées du passé, au Pays Basque et à Bayonne. 

On découvrira encore, au détour d'un carnet recueilli par les Archives départementales des Hautes-Pyrénées la délicatesse et la grâce des dessins d'un visiteur du XIXème siècle, Louis-Dominique Leleu. Dans le dernier quart du XXème siècle, le projet Etniker permit de collecter de précieuses données ethnographiques sur la conception de la vie telle que la percevaient des ruraux basques, notamment les plus âgés : ce Bulletin fait, grâce à leur voix, ressurgir un passé évanoui. Poursuivant ce voyage dans le temps, l'exceptionnel fonds photographique du Musée nous permet de découvrir la mairie de Saint-Esprit aujourd'hui disparue, ainsi qu'un curieux cliché du "camp romain" de Saint-Jean-le-Vieux. Une dernière page se tourne pour rendre hommage à Jacques Blot et Jakes Casaubon et à l'oeuvre considérable qu'ils nous laissent, ainsi qu'à Beate Cousiño, autre Amie disparue. 

Parmi les diverses activités de l'année passée des "Amis du Musée Basque", on retiendra particulièrement leur participation à l’enrichissement des collections du Musée par l’acquisition du tableau "Le Paon Blanc" d’Henry Caro-Delvaille, par le biais d’une souscription menée à bien par Ghislaine Maurice-de Blay et Anne-Marie Galé. Également, la concrétisation de l’achat du tableau de Marie Garay "Les deuillantes" (1861-1953), qui va rejoindre la salle de prières au Musée Basque.
Et en matière de projets pour cette année, une sortie pour découvrir l’abbatiale de Saint-Sever nouvellement rénovée, samedi 15 octobre, avec Mano Curutcharry et Maritchu Etcheverry. Ainsi qu'une réflexion lancée sur le Bulletin de l’année anniversaire de la création du Musée (1924/2024). 

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