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Gastronomie
Criée de Ciboure : la pêche fragilisée
Criée de Ciboure : la pêche fragilisée

| Baskulture / ALC 310 mots

Criée de Ciboure : la pêche fragilisée

Les restrictions spatio-temporelles fragilisent durablement la pêche française.
La criée de Ciboure accuse une baisse d’environ 80% de son chiffre d’affaire et supporterait difficilement la prolongation annoncée du mois sans pêche, dans les années à venir.
Le sénateur biarrot Max Brisson estime qu’à trois mois des élections européennes, la crise de la pêche illustre parfaitement les contractions dans lesquelles s’enferrent les représentants de la commission européenne.

Accompagné de son attaché parlementaire Jean Helou Leizaola lors de sa rencontre avec Serge Larzabal, Président Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins 64 au Salon de l’Agriculture, Max Brisson souligne que « Notre continent est le seul au monde à sacrifier des intérêts économiques vitaux au profit d’enjeux environnementaux. 
Rappelons que les mesures spatio-temporelles ne règlent rien. Elles déplacent le problème dans des eaux plus lointaines, là où les ONG n’iront pas…
Pis, l’arrêt de la pêche française c’est la croissance des importations venues de pays qui n’appliquent pas nos réglementations environnementales ».

Après avoir perdu la moitié de sa flotte de pêche en 30 ans, la France doit reprendre le contrôle des produits de la mer consommés dans notre pays, dont plus de 5 milliards sont importés chaque année.
Premiers protecteurs des ressources maritimes, les pêcheurs sont en grande majorité prêts à s’équiper en pingers pour réaliser des expérimentions à grande échelle, visant à réduire les captures accidentelles de dauphins.
Si 450 bateaux sont restés à quai c’est malheureusement parce que la commission européenne et la majorité présidentielle n’ont pas traité la pêche à sa juste valeur.

Et Max Brisson, « très fier du travail réalisé par François-Xavier Bellamy pour pointer au parlement européen les contradictions des politiques publiques concernant le monde de la mer » conclut en prévision des prochaines élections européennes que « Nous aurons besoin de son énergie dans les cinq prochaines années pour répondre aux défis que rencontrent la filière pêche ».

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Dard | 04/03/2024 08:33

Est-ce un article sur les problèmes de la pêche ou une publicité à la gloire de LR pour les élections à venir ? C’est une honte et devrait être un scandale d’Etat que l’inaction du gouvernement et de l’opposition quant à cette suspension d’activité pendant un point. Se dire très fier du travail réalisé pour « pointer au parlement européen les contradictions des politiques publiques… » est dérisoire et minable; c’est pour pouvoir « pointer les contradictions… » que sénateurs et députés augmentent leurs cagnottes de frais de fonctionnement… Ces « partis de gouvernement », qui ont conduit le Pays là où il en est, dissimulent les problèmes à coup d’argent public : pour que les pêcheurs obéissent et s’écrasent afin de ne pas offusquer Bruxelles, on leur promet une indemnisation à hauteur de 80 % environ ( qu’ils n’ont d’ailleurs toujours pas touchée), pour que les paysans en montagne, cessent de manifester contre les loups et l’ours , ont leur donne du fric…

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