Autour des corridas de la Feria de l'Atlantique, qui verront défiler les grandes vedettes du moment de la tauromachie, la Ville de Bayonne propose un Campo de Feria. Casetas, expositions d’artistes, animations musicales, défilés, tertulias..., feront vibrer les arènes de Bayonne dans une ambiance très aficionada et festive du 1er au 3 septembre, de 10h à minuit.
Campo de Feria est un héritage direct des grandes "romerias" organisées dans les fossés de Vauban par le Cercle Taurin dès le début des années 50. En plus de la Temporada, ce grand rendez-vous, en accès libre, réunit aujourd'hui à lui seul les ambiances festives de Séville, Pampelune et Bayonne.

- Vendredi 1er septembre de 10 h à minuit

11 h - Inauguration de l’exposition réunissant dix artistes (peintres et sculpteurs) dans les coursives des arènes : San Drine, Bruno Imart, Jean-Claude Causse, Denis Poylo, Maria Perez
Fincias Arevalo, Pierre Saüt, Djo, Aline Gonzalez, Mme Magne et Violaine Gaspard.
19 h - Corrida goyesque bleue avec 6 toros de Garcigrande (Salamanque) pour Juan Leal, Andrés Roca Rey et Adrien Salenc “Adriano”.
21h30 - Soirée festive sur la scène centrale avec Tertulia “Marc Lavie et ses invités” et concert
d’Alma Loca.

- Samedi 2 septembre de 10 h à minuit

11 h - Novillada avec picadors avec 6 novillos de Los Maños (Saragosse) pour Lalo de Maria, Mario Navas et Tristán Barroso.
De 14 h à 17 h - Animations musicales avec la chorale Kanta Gurrekin.
À 17 h - Retransmission sur grand écran du match du Top 14 Castres / Aviron Bayonnais.
19 h - Corrida des 6 toreros avec 6 toros de Pedraza de Yeltes (Salamanque) pour Morenito de Aranda, Joaquín Galdos, David de Miranda, Rafael Serna, Jorge Isiegas et El Rafi.
21h30 - Soirée festive sur la scène centrale avec Tertulia “Marc Lavie et ses invités”.
22 h - Soirée ambiance salsa.

- Dimanche 3 septembre de 10 h à minuit

11 h - Novillada sans picadors avec 6 erales du Sud-Ouest.
13 h - Remise du Prix de la novillada matinale.
De 14 h à 17 h - Danses sévillanes avec l’école de danse Talia.
17h30 - Corrida de clôture avec 6 toros de Zacarías Moreno (Madrid) pour Manuel Escribano, qui remplace Daniel Luque insuffisamment remis d'une blessure, Emilio de Justo et l’alternative d'Alejandro Mora.

Auteur d’une Feria de Séville exceptionnelle avec trois oreilles coupées en deux après-midis de gloire, suivie de prestations d’envergure notamment à Alicante et Algeciras, Manuel Escribano revient à Bayonne où il avait déjà triomphé -3 oreilles- lors de sa dernière corrida avant la pandémie. Il vient de connaitre, ce dimanche 27 août encore, un grand succès pour la réouverture des arènes de Tarifa en coupant 4 oreilles et une queue à une excellente corrida de Fuenteymbro. Banderillero hors pair, torero particulièrement généreux faisant partager sa joie de toréer, son retour à Bayonne n’est que justice au regard de sa relation avec les Arènes de Lachepaillet, tout en étant une marque de sensibilité à l’endroit de l’un des toreros qui réalise l’une de ses meilleures saisons.
Billetterie : https://bayonne-arenes.notre-billetterie.fr/billets 

Prix de la San Isidro & déjeuner du callejon : quelques bons souvenirs 

À partir de 20 h - Soirée festive sur la scène centrale avec Tertulia “Marc Lavie et ses invités”, soirée musicale et remise du Prix de la San Isidro.
À ce propos, me reviennent quelques souvenirs nostalgiques de ce Prix de la San Isidro, à l'origine décerné à Biarritz qui l'accordait (depuis le tout début des années soixante) au triomphateur de la grande feria madrilène, sur l'initiative du maire Guy Petit, puis de Paul Barrière, sous l'autorité du Duc de Gor qui présidait le jury. Combien de fois ai-je ainsi assisté à cette belle cérémonie à l'Hôtel du Palais, sous la présidence de la Comtesse de Barcelone, et parfois de sa petite-fille l'Infante Elena (qui, par ailleurs, participait à l'époque au Jumping de Biarritz), ainsi qu'en présence de mon collègue, le consul général d'Espagne qui en profitait pour décerner quelque décoration à une personnalité méritante, entre autres Charlie Forgue qui reçut ainsi la cravate d'Isabelle-la-Catholique... 

Je me souviens encore - il y a un quart de siècle ! - de ce déjeuner du callejon autour de Jean Grenet, de ses invités du monde taurin - Antoñete, Gregorio Sanchez, Luis Bienvenida, Oscar Chopera, parmi tant d'autres - de la presse, de la littérature - Francis Marmande, particulièrement félicité pour ses écrits dans "Le Monde" - et des élus voisins, citons au hasard Philippe Labeyrie, à l'époque président de l'Union des villes taurines, Vincent Bru, Philippe Morel - qualifié par le maître des lieux "d'adjoint le plus prestigieux et le plus sympathique de Biarritz" -, sans oublier les chefs qui élaborèrent ces mémorables agapes : Jean-Claude Tellechea du "Cheval Blanc" bayonnais et Jean-Pierre Marmouyet, François Miura, Serge Andrieu, Robert Linxe, Bernard Lestrade, le blanc d'Irouléguy de Jean Brana et quelques délicieux Bordeaux...