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Exposition
De 1930 à 1968, les chapeaux sculptés de Balenciaga
De 1930 à 1968, les chapeaux sculptés de Balenciaga

| Anne de M - de La Cerda 463 mots

De 1930 à 1968, les chapeaux sculptés de Balenciaga

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Chapeau Balenciaga©abc ©
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Chapeaux Balenciaga©Col Musée balenciaga ©
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Chapeaux Balenciaga©Col Musée balenciaga ©
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Après avoir été inaugurée à Barcelone, l’exposition « Balenciaga. L'élégance du chapeau », coproduite avec le Musée du Design de Barcelone se poursuit au musée Balenciaga à Guetaria. 
Cette exposition  organisée sous le commissariat d’Igor Uria, directeur de Collections du Musée Cristóbal Balenciaga, et par Silvia Ventosa, conservatrice des Tissus et habillement du Musée du Design de Barcelone est consacrée exclusivement aux chapeaux et coiffes du créateur de la fin des années 1930 jusqu'à la fermeture de sa maison de couture à Paris en 1968.

Le mot chapeau vient de l'ancien français chapel, est un mot médiéval venant de « caput » en latin.
Au départ utilitaire, le chapeau sert de protection contre les intempéries, il est esthétique et identitaire à l’image du signe distinctif d’une grande école, d’une administration, d’un régiment, voire d’une seule personne. Au XIXème siècle, le chapeau en tant que coiffure féminine et deviendra très à la mode.  Au XXème, la Haute Couture s’en empare.
A Biarritz dans les années 20, Coco Chanel (1883-1971) qui débuta sa carrière comme modiste à la villa Larralde avait exprimé au sujet de Balenciaga : « Il a été le vrai couturier. Il était capable de reconnaître les tissus, de les couper et de les coudre avec ses mains. Les autres n’étaient que des dessinateurs »

Fils d'un marin-pêcheur, Cristobal Balenciaga (1895-1972) à ses débuts avait appris le métier avec sa mère, couturière à Getaria. Très talentueux et imaginatif, à l’âge de 13 ans, il confectionna une robe pour la marquise de la Casa Torres qui l’engage à poursuivre cette carrière.
S’inspirant de son Pays Basque espagnol natal, Balenciaga créa des coiffes souvent de couleur noire austère issues des traditions de la culture populaire basque, comme les bérets, les casquettes de pêcheurs et des chapeaux plats à larges bords portés par les ecclésiastiques. De la tauromachie, il a pris les glands en forme de baies ainsi que les filets ainsi que les tricornes et chapeaux de matador.
Ses matières comme le jet, le macramé et la dentelle, typiques du complément populaire viendront enrichir  ses canotiers et ses chapeaux de roue placés au-dessus de la tête. 
De la cloche aux capelines, turbans, bonnets, bérets ou diadèmes, confectionnés en paille, cuir ou fourrure, décorés de fleurs, de plumes ou de tulle…exubérants en cascades ou minimalistes, ils couronnaient une robe ou en ensemble de Balenciaga.
« Le chapeau est une question d’équilibre architectural : il couronne l’édifice de la robe » déclarait Cristóbal Balenciaga 

Exposition « Balenciaga. L'élégance du chapeau" jusqu’au 8 mai 2022 au Musée Balenciaga à Guetaria. Le musée étant en partie fermé rouvrira dans sa totalité en mars;
 De novembre à Février du mardi au dimanche de 11h à 15h - Infos Covid et confirmation des horaires Tél : +34 943 00 88 40

Légende de couverture : Chapeau Balenciaga©Kublin 1954

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