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Exposition
« Terres » exposition photos de l’astronaute Thomas Pesquet, au DIDAM
« Terres » exposition photos de l’astronaute Thomas Pesquet, au DIDAM
© Thomas Pesquet – Hendaye et la Bidassoa vus de l’ISS

| Manex Barace 822 mots

« Terres » exposition photos de l’astronaute Thomas Pesquet, au DIDAM

La Ville de Bayonne présente jusqu’au 26 janvier au DIDAM l’exposition « Terres » de Thomas Pesquet. Cette sélection de photographies invite à découvrir le regard esthétique et citoyen de l’astronaute français engagé dans la préservation de la planète et du monde vivant. Proposant depuis 2015 une programmation essentiellement dédiée à la photographie contemporaine, le DIDAM, espace d’art contemporain de la Ville de Bayonne, s’attache à exposer la démarche créative que les photographes actuels portent sur le monde. Dans cet esprit, la sélection de photographies de Thomas Pesquet qui est à découvrir ou redécouvrir dans cette exposition présente avant tout le regard esthétique et citoyen de l’astronaute engagé dans la préservation de la planète et du monde vivant.
Élaboré en partenariat avec l’ESA, Agence Spatiale Européenne, et produit grâce au soutien de la société Digital Graffic (Anglet), ce projet présente 99 photographies de divers formats allant du 40x30 cm au 150x100 cm. L’exposition embarque le visiteur dans une immersion au cœur de la beauté du voyage et de l’art immémorial de la planète, ses couleurs, ses graphismes et ses abstractions, qui prennent depuis la station spatiale des allures de toiles ou de sculptures peintes et modelées par les plus grands artistes ; mais aussi partout l’empreinte de l’homme dans ses activités (industries, agricultures, commerce), ses déplacements (routes, ports, aéroports, fleuves), son histoire, la toile de ses villes, ainsi que la marque de ses débordements qui conduisent aux drames climatiques ou aux conflits humains. Il ne s’agit pas ici d’une exposition scientifique qui détaillerait la mission Proxima et ses enjeux, mais d’une présentation qui s’attarde volontairement sur l’esthétique des images de l’astronaute et sur son rôle d’observateur. 

Thomas Pesquet est un astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA). En 2008 il participe à une campagne de recrutement pour la recherche de six astronautes lancée par l’ESA ; à la suite d’une série d’épreuves intellectuelles, psychologiques et physiques, il est sélectionné parmi plus de 8 000 candidats. En 2009, il entre à l'ESA et est affecté à la mission Proxima à bord de la Station spatiale internationale (ISS) en 2014. Après une longue période d’entraînement qui durera 7 ans, il décolle le 17 novembre 2016 à destination de l'ISS pour une mission de six mois en tant qu'ingénieur de vol pour les Expéditions 50 et 51 et revient sur Terre le 2 juin 2017. Au cours de sa mission, il conduit plus de 200 expériences scientifiques (dont 7 préparées et suivies par le CNES, au Cadmos -Centre d'Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales-) et photographie la planète des centaines de fois. A la demande de l’ESA, il est susceptible de repartir dès la fin 2020 ou le début de 2021, sous réserve de l'accord de la NASA et du déroulement du planning des missions de l'ISS. À 41 ans, il est le benjamin du corps européen des astronautes. 
De novembre 2016 à juin 2017, Thomas Pesquet passa ainsi six mois à bord de la Station spatiale internationale. Incarnant à la fois le scientifique, le chercheur, l’aventurier moderne et le défenseur de la planète, il choisit alors de partager avec le plus grand nombre ce qu’il considère comme un point de vue privilégié sur le bien commun que représente la Terre, berceau et abri de l’humanité. Pendant ces six mois, utilisant l’image comme vecteur efficace et évocateur, l’astronaute et photographe amateur alimente quotidiennement les réseaux sociaux de photographies « likées » et partagées des milliers de fois. 
L’astronaute explique sa démarche : « Depuis la Cupola, notre fenêtre d’observation à bord de la station spatiale, pendant presque 200 jours et 200 nuits, j’ai eu la chance de contempler notre planète. Spectacle infini de la nature à l’échelle des continents. J'ai ressenti presque physiquement la nécessité de protéger notre oasis de vie, perdue dans l'immensité noire du cosmos : la Terre n'est au final elle-même qu'un vaisseau spatial lancé dans un voyage sans fin autour du Soleil, avec des ressources limitées »
Entrée libre du mardi au dimanche, de 13 heures à 19 heures, jusqu’au 26 janvier. 

Animations autour de l’exposition :
- Mercredi 15 janvier à 17h : conférence « L’art, le ciel, l'infini », par François Loustau, La Maison. L’art et la science s’associent de plus en plus, avec des envies d’expérimentations. Au croisement des disciplines, des objets nouveaux apparaissent et tentent de rendre visible une certaine part d’inconnu. Alors quand l’artiste observe le ciel, les nuages, les étoiles, il s’en va plus loin encore, au-delà des apparences, vers les mystères de l’infini. Gratuit. 
- Jeudi 23 janvier à 18h30 : T60 : Ciné-concert spatial, spectacle hors norme de la Cie des Musiques Télescopiques. Ce concert mêle une musique stellaire et épique avec un film composé d'images de la NASA, projeté sur une sphère de 4m de diamètre. Véritable immersion dans notre système solaire et dans les confins de l'espace, une invitation au voyage sensationnelle, faite de poésie musicale et visuelle, influencée -entre autres- par Pink Floyd et Brian Eno. Gratuit.

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