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Musique
Les concerts de l'Orchestre et des élèves du Conservatoire régional
Les concerts de l'Orchestre et des élèves du Conservatoire régional

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Les concerts de l'Orchestre et des élèves du Conservatoire régional

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Stéphane Rougier jouera en soliste ©
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Marina Beheretche ©LaukitikAt (EKE) ©
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Rejoint par le violoniste Stéphane Rougier et quatre musiciens traditionnels d’Euskal Herri, l’ensemble à cordes de l’Orchestre Symphonique du Pays Basque - Iparraldeko Orkestra propose une version originale des « Quatre Saisons » de Vivaldi empreinte de couleurs basques ! Un mariage réussi entre musique savante et musique traditionnelle grâce aux arrangements de Marina Beheretche !

Concertos les plus célèbres de l’immense production de Vivaldi, Les Quatre Saisons furent inspirées par des poèmes en langue italienne évoquant le déroulement des saisons. Très populaires du vivant de leur auteur, elles firent l’objet de nombreux arrangements, en particulier en France. Dès 1739, Nicolas Chédeville en tira Les Saisons amusantes pour flûtes, vielle et musette. Ce concert propose ici une version originale des Quatre Saisons de Vivaldi, imaginée par Marina Beheretche : « Les descriptions, les images et les scènes évoquées par Vivaldi dans ses poèmes sont si proches des situations que l’on vit au Pays Basque (les fêtes de village, la chasse, le quotidien des bergers, des paysans, la nature très présente et influente, les hivers au coin du feu…) qu’il nous a semblé évident de revisiter ou plutôt d’aborder ces quatre célèbres concerti avec notre sensibilité en y apportant une empreinte « euskaldun »...

Les interprètes :
Soliste : Stéphane Rougier / Violon solo : Marina Beheretche / Violon I : Aurélia Lambert, Delphine Labandibar / Violon II : Arnaud Aguergaray, Laura Prieu, Patrick Prunel / Alto : Sandrine Guédras, Aurélien Grais / Violoncelle Emmanuelle Bacquet et Yves Bouillier / Contrebasse : Marin Bea / Voix, cloches, flûtes, ttun ttun : Mixel Etxekopar / Txalaparta, percussions : Paxkal Indo / Txalaparta : Paxkalin Chabagno / Pandero : Patrick Larralde

Né à Strasbourg dans une famille de musiciens, Stéphane Rougier a baigné dans un climat propice aux études musicales qu’il entreprend dès l’enfance par la pratique du violon. Nommé violon solo de l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy en 1996, il intègre l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine en 1999 au poste de premier violon solo sous la baguette de Hans Graf. Parallèlement, il est régulièrement invité sur les plus grandes scènes internationales à New York, San Francisco, Pékin, Hong Kong, Londres, Munich, Saint-Pétersbourg et dans les festivals renommés.

Les instruments traditionnels basques
- La txirula (famille des aérophones) : c’est une flûte droite à trois trous. Elle est le plus souvent fabriquée en buis et a un son aigu. Le Txirulari joue de la txirula avec une seule main, ce qui lui permet de frapper sur les cordes du ttun ttun (tambourin à cordes), avec son autre main. La txirula est utilisée pour accompagner des danses et des chants. Elle occupe une place privilégiée dans la province de Soule.
- La txalaparta (famille des idiophones) est composée de plusieurs planches de bois posées à l’horizontale sur un support quelconque (tréteaux…). Un matériau isolant (parfois des feuilles de maïs) est installé entre les planches et le support. Deux musiciens utilisent quatre makila de bois courts (deux bâtons chacun) pour frapper les planches, à la verticale, le plus souvent de manière improvisée mais en suivant des codes bien précis. La txalaparta était à l’origine liée à la préparation du cidre et à des moments festifs.
- Le ttun ttun (ou danburia, de la famille des cordophones ) est un tambourin à cordes composé d’une longue caisse de résonance en bois sur laquelle sont tendues le plus souvent six cordes (accordées à la tonique et à la quinte). Cet instrument peut prendre des formes très différentes suivant le lieu où il est pratiqué et sa fonction. Le musicien frappe les cordes à l’aide d’un makila (mailloche en bois entourée d’une peau). Le ttun ttun apporte une dimension rythmique et harmonique à la musique.
- Le pandero (famille des membranophones) est un tambour sur cadre présent sous différentes formes dans de nombreuses cultures traditionnelles. Il est très utilisé au Pays Basque pour accompagner des instruments mais aussi la voix. Ces dernières années, nous le repérons souvent aux côtés de l’accordéon diatonique « esku soinu », sous sa forme ronde avec cymbalettes. Nous appellerons trikitixa le binôme composé d’un triki (esku soinu) et d’un pandero.

- Vendredi 4 mars à 20h30 à Saint-Pée-sur-Nivelle / Senpere, Espace Larreko / billetterie sur place le soir dès 19h45 (dans la limite des places disponibles)
Tarifs : Plein : 20€  / réduit  : 12€ / Moins de 22 ans : gratuit / Formule Piccolo : 15€ (1 adulte + 1 élève mineur du CRR ou des écoles de musique du réseau départemental 64) ou 20€ (2 adultes + 1 élève mineur du CRR ou des écoles de musique du réseau département 64) – sur présentation d’un justificatif.
- Samedi 5 mars à 20h30 à Saint-Pierre d’Irube / Hiriburu, Salle La Perle (complet)

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