Dans ce documentaire de 26 minutes signé Armel Joubert des Ouches, cinq personnes apparaissent à l’image. Timothy Cowley, âgé de 20 ans, il est étudiant à l’école des Ponts et Chaussées. Issu d’une famille protestante mais s’interrogeant fréquemment et désireux de chercher la vérité, Timothy vient de découvrir la religion catholique et s’est récemment converti. Marie Sophie Mistre qui habite le Midi de la France ne pratiquait plus jusqu’au jour où elle est entrée dans l’Eglise de son village. Luc Ruan – ancien comédien ayant travaillé aux côtés du célèbre acteur réalisateur et metteur en scène Robert Hossein – et son épouse Catherine Joyeux – artiste peintre – ont quand à eux retrouvé Dieu après un long cheminement. Quand la souffrance conduit à Dieu Devant la caméra, Guénola Loïacono, cette jolie femme âgée de 43 ans, offre un témoignage bouleversant.
Issue d’une famille non croyante – elle voit juste son grand-père réciter de temps à autre son chapelet – elle apprend un jour le décès de sa sœur. Cette dernière meurt assassinée par son mari. Guénola se reproche de n’avoir pu être présente à son chevet. Dévastée par cette disparition tragique, ne parvenant pas à contenir sa souffrance et dans un élan de désespoir, elle affirme avoir « fait appel à Jésus ». « Je ne sais pas pourquoi mais je sais qu’il m’a tout de suite répondu. En un instant, je me suis sentie envahie d’un amour intérieur inexprimable ! Jésus me montrait qu’il m’aimait, qu’il avait toujours été là pour moi… ».
Guénola est aujourd’hui convaincue que Dieu attendait une circonstance pour qu’elle se tourne vers lui. Une grâce inexplicable C’était en 2012. Depuis, Guénola Loïacono s’est mariée, elle explique avoir remis de l’ordre dans sa vie. Elle fréquente l’Eglise chaque Dimanche et ne reviendrait pour rien au monde à sa vie antérieure.
Cette expérience intime que le Christ lui a permis de vivre s’appelle la grâce. « Une main tendue », un effet de son Amour que Dieu décide de donner à un moment particulier. Dieu se veut discret, car il ne veut pas soumettre les hommes. Il leur laisse bien au contraire, la liberté d’agir, de répondre à son appel, à son amour, à la grâce. Il appartient à chacun d’ouvrir son cœur, pour que Dieu pénètre les âmes.
Négliger la spiritualité : un risque sous-estimé pour la santé ?
Voici un article publié aux Etats-Unis et je ne résiste pas au désir de vous en diffuser la traduction :
Dans notre société obsédée par la nutrition et l’exercice physique, un facteur essentiel de la santé est souvent oublié : la spiritualité. De plus en plus d’études démontrent que la foi, la méditation et la quête de sens jouent un rôle crucial dans le bien-être physique et mental. Pourtant, dans un monde matérialiste où l’individu est coupé de ses racines spirituelles, la connexion entre la santé et la spiritualité est largement ignorée.
La plupart des individus, croyants ou non, se tournent vers la spiritualité lorsqu’ils sont confrontés à des épreuves. Que ce soit face à une maladie grave ou à un effondrement personnel, nombreux sont ceux qui cherchent dans la foi ou la méditation un réconfort que la science ne peut offrir.
Les bienfaits concrets de la spiritualité sur la santé
Des recherches scientifiques récentes confirment ce que les traditions spirituelles enseignent depuis des millénaires : prendre soin de son âme, c’est aussi prendre soin de son corps.
Allongement de l’espérance de vie : Assister régulièrement à un office religieux pourrait augmenter la longévité autant que l’arrêt du tabac, selon une étude publiée dans la Review of Religious Research. Une autre recherche, publiée dans le Journal of the American Board of Family Medicine, indique que la fréquentation des lieux de culte serait aussi bénéfique pour le cœur que la prise de statines (médicaments contre les maladies cardiovasculaires).
Réduction des maladies cardiovasculaires : Une étude de suivi sur 30 ans a montré que les pratiquants religieux avaient 32% de risque en moins de mourir d’une maladie cardiaque, malgré des facteurs de risque élevés comme le diabète et la précarité sociale.
Meilleure santé mentale : Une analyse menée en 2024 aux États-Unis a révélé que la prière et la méditation sont liées à une diminution de l’anxiété, de la dépression et à un sentiment accru de contrôle et de dignité. À l’inverse, des émotions négatives ressenties pendant la prière sont corrélées à un risque accru de dépression.
Protection du cerveau : La méditation régulière épaissit certaines régions du cortex cérébral, améliorant ainsi la régulation des émotions et la prise de décision. Une étude publiée dans JAMA Psychiatry a même montré que la pleine conscience était aussi efficace qu’un antidépresseur couramment prescrit (escitalopram) pour traiter l’anxiété.
Réduction de l’inflammation : L’inflammation chronique est un facteur clé dans le développement de maladies cardiovasculaires, Alzheimer, Parkinson et dépression. Une étude de 2024 a démontré que des convictions religieuses fortes sont associées à une réduction de 6,5% des niveaux de protéine C-réactive, un marqueur clé de l’inflammation.
Comment intégrer la spiritualité dans son quotidien ?
Beaucoup hésitent à entamer une démarche spirituelle, craignant que cela ne soit trop contraignant ou en contradiction avec leurs croyances personnelles. Pourtant, il existe de nombreuses façons d’exercer sa « condition physique spirituelle », sans pour autant adopter une religion stricte.
Pourquoi ne pas commencer par de petits gestes quotidiens :
Pratiquer la gratitude : noter chaque jour trois choses positives vécues dans la journée.
Méditer quelques minutes : inutile de commencer par une heure, 5 minutes suffisent pour observer des bienfaits.
Faire des actes de bienveillance : aider quelqu’un, même de manière anodine, a un impact puissant sur le moral.
Se poser les bonnes questions : « Quel est mon but dans la vie ? », « Qu’est-ce qui me rend vraiment heureux ? »
Le développement spirituel peut être comparé à l’entraînement musculaire : il faut augmenter progressivement la charge pour progresser. Ne pas hésiter à prendre du temps chaque année pour faire le point sur sa vie, écrire ses objectifs et observer ses avancées.
En médecine, on parle souvent de traiter le corps et l’esprit, mais la dimension spirituelle est souvent absente des approches modernes de la santé. Pourtant, on ne peut pas être pleinement en bonne santé si l’on néglige une part aussi essentielle de notre être.
La science, à travers des recherches de plus en plus nombreuses, vient aujourd’hui confirmer ce que les traditions spirituelles savaient depuis longtemps : une vie avec du sens, ancrée dans la méditation, la foi ou la gratitude, est un véritable médicament contre le stress, la maladie et le mal-être.
Alors, peut-être est-il temps de ralentir, réfléchir et réintroduire un peu de spiritualité dans nos vies ? Notre bien-être en dépend peut-être plus qu’on ne le pense.