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Exposition
Buren de la lumière naturelle à la lumière électrique
Buren de la lumière naturelle à la lumière électrique

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Buren de la lumière naturelle à la lumière électrique

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Expo Daniel-Buren Photo col Centre Pompidou ©
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Cet été, un nom de l’art contemporain a été choisi pour inaugurer la toute nouvelle Galerie Pompidou à Anglet : Daniel Buren, célèbre pour son grand portail rouge près du musée Guggenheim de Bilbao, fut indirectement connu pour ses 260  «Colonnes de Buren » placées en 1899 avec l'aide du ministre de la culture Jack Lang dans le site classé historique de la Cour d’honneur du Palais Royal à Paris. Les pions de ce nouvel échiquier, lieu très emblématique, déplurent à de nombreux parisiens.
Connu pour ses mythiques bandes alternées et ses réalisations « d’outils visuels » où le lieu d’exposition devient inséparable de l'œuvre qui en révèle les dimensions cachées.
A la galerie Pompidou, l'artiste jongle avec la couleur, la lumière artificielle et naturelle du lieu en y exposant notamment une série de "vitraux" inédits composés de tissage de fibre optique.

Exposition « Lumière naturelle versus Lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés ». de Daniel Buren du 13 mais au 14 octobre à la Galerie Georges-Pompidou, du mardi au vendredi de 14h à 18h. Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. Ouverture le samedi 13 mai jusqu'à 22h, pour la Nuit européenne des musées.

Co-fondateur du groupe de quatre artistes BMTP, Daniel Buren (né en 1938 à Boulogne-Billancourt) est une figure majeure de la scène artistique internationale. Plasticien et théoricien essentiel, il développe, depuis le début des années 1960, une peinture radicale qui joue à la fois sur l'économie des moyens mis en œuvre et sur les rapports entre le fond (le support) et la forme (la peinture) pour produire des œuvres in situ et souvent éphémères.« Comme souvent dans mes travaux, l’oeuvre dépend non seulement du lieu, mais aussi du climat, de la lumière, du soleil, des nuages, de la pluie, etc. C’est l’ensemble de ces manifestations atmosphériques qui marque l’oeuvre et c’est la comparaison des effets, les uns par rapport aux autres, qui, finalement, fait l’oeuvre ; même si chacun peut préférer un état à un autre. » Daniel Buren, in Monumenta 2012.

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