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Exposition
Alexis Gorodine, sur les traces d’un passé métamorphosé
Alexis Gorodine, sur les traces d’un passé métamorphosé

| Anne de Miller-La Cerda 252 mots

Alexis Gorodine, sur les traces d’un passé métamorphosé

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Le semeur ©
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Depuis plusieurs années, l’ancien ingénieur Alexis Gorodine a préféré troquer ses missions de travaux publics pour les traces pariétales d'un monde imaginaire.

Archéologue de l'éphémère, son écriture se dessine au fil des couches successives de pigments secs et de chaux appliquées sur les toiles.

Dans sa dernière série, il revisite l’histoire de l’art en s’invitant à Arles, dans la chambre de Van Gogh aux murs jaunes métamorphosés en un songe bleu : il parodie  l'Angélus ou le Semeur de Millet, La petite laitière de Vermeer… ou la danse bleue de Matisse ! Comme s’il voulait avec humour changer la classification d’un ordre établi, l’artiste réécrit ces chefs d’œuvre qu’il s’approprie sous sa propre griffe.

Peintre atypique, l’artiste partage son temps entre la capitale et sa maison de campagne au milieu des marais du Sud-Ouest. Bercé par les chants des diverses espèces d’oiseaux dont il sait distinguer chaque note, il écoute et observe la garza rouge, la Huppe, le héron cendré… autour d’une faune et d’une flore dont il reproduit les effigies.

Gravant les mémoires du passé, Alexis Gorodine - peintre du temps - immortalise avec poésie son univers.

Invitant à une relecture du passé, ses œuvres sont exposées dans les musées les plus connus d’Art moderne de Paris, Caracas et New York.

A partir du 19 mai jusqu’au 31 mai, la galerie Portal - qui fêtera ses 30 ans cette année - expose les œuvres d’Alexis Gorodine au 17, rue de Tourasse à Saint-Jean-de-Luz. Ouvert de 10h30 à 13h et 15h30 à 19h30.

 

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