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L'Esprit Basque
14 juillet au Pays Basque : la fête de l'ikurriña
14 juillet au Pays Basque : la fête de l'ikurriña

| Alexandre de La Cerda 347 mots

14 juillet au Pays Basque : la fête de l'ikurriña

Au Pays Basque, plutôt que la Bastille, on fête en ce 14 juillet la création, il y a 129 ans, de son drapeau ou ikurriña : sur fond rouge représentant la patrie des Basques, la croix de saint André verte symbolise les lois antiques, garantes des fors ou libertés coutumières - lege zaharrak -, le tout surmonté de la croix blanche en signe de foi chrétienne, « Jaungoikoa ».

Cette année, c’est ce vendredi 14 juillet au Marché couvert de Saint-Jean-Pied-de-Port qu’aura lieu la Fête de l'Ikurriña ou Ikurriñaren Pesta : rendez-vous à 10h pour un débat : EAJ-PNB, parti central du Pays Basque nord ?

C’est à midi que se déroulera la célébration de l’ikurriña, avec levée du drapeau, chant en l’honneur de l’ikurriña, projection d’une vidéo sur l’histoire et la signification du drapeau basque, puis un intermède de danses suivi à 13h d’un apéritif et d’un repas animé.

S’inscrire à : contact@eaj-pnb.eus ou au tél : 05 59 46 15 34.

Crée par les frères Arana Goiri, fondateurs d'Eaj-Pnb, il fut exhibé le 14 Juillet 1894 à Bilbao. L'ikurriña ou l'histoire d'un drapeau qui a gagné le cœur des Basques, dans leur diversité.

Lors d’un 14 juillet, Jean Aniotzbehere, alors maire de Sare, qualifiait « la révolution de 1789, de si brutale et inhumaine pour le Pays Basque de France et ses trois provinces. Les populations de nos villages qualifiées d’infâmes furent déportées pour leur manque de coopération dans la guerre contre l’Espagne en 1793, c’est-à-dire contre nos frères du Sud. Le roi guillotiné par des censeurs assoiffés de sang et la guerre contre tous les pays d’Europe, finalement pour la perdre. Notre Pays Basque fondu dans un département basco-béarnais, notre langue ancestrale, l’euskara, menacée de disparition par refus d’officialisation, et ses locuteurs longtemps considérés en citoyens de deuxième zone, avec mépris, méfiance et condescendance.

Encore aujourd’hui, les brillants héritiers de cette révolution chantent ses prétendues “valeurs”, mais refusent de nous rendre les nôtres, notre territoire des trois provinces, notre langue et la liberté de disposer de nos finances locales, par exemple pour les ikastola » (écoles en langue basque, ndlr.).

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Affiche (fr) ©
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Affiche (eus) ©
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