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Exposition
Les multiples facettes du "Lauburu" mises en lumière par le sculpteur Gogara
Les multiples facettes du "Lauburu" mises en lumière par le sculpteur Gogara

| Anne de Miller La Cerda 427 mots

Les multiples facettes du "Lauburu" mises en lumière par le sculpteur Gogara

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Origine debout-Aluminium laqué blanc- 90 cm - Sculpture et photo Gogara ©
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Origine couchée - Sculpture et photo Gogara ©
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A partir du 19 janvier, la ville de Saint-Jean-de-Luz invite le sculpteur Gogara à présenter une étude sur les multiples facettes du « Lauburu » : aukerak - possibilités» à la Rotonde.

Ancien graphiste designer, il travailla à Paris, Bordeaux et Toulouse où il enseigna à l’université du Mirail. Il y a une douzaine d’années, Guillaume Chavanne de son nom d’origine a décidé de s’établir à Sare sous le pseudonyme de « Gogara ».

Fasciné par le symbole de la croix basque du « lauburu », en quête de sens, il en étudie toutes les articulations et les mouvements en 3 D laissant son imagination vagabondée.
L’artiste se pose de multiples questions sur sa genèse. Etait-il une « entité », née des éléments ? d’un être vivant ? d’un végétal ?
Au XIXème siècle apparenté à une hélice ou une turbine, le lauburu se transforme provisoirement en une svastica au début du XXème.
Jusqu’à présent on ne le sait pas pourquoi cette forme fut adoptée pour en orner les maisons  depuis XVIème siècle au Pays Basque Nord et Sud. Devenue symbole de la croix basque, elle aurait été soutenue par l’église.
D’ après l’étymologie du mot «  lauburu » , en basque se décompose en « lau » qui signifie  quatre » et en « buru «  qui veut dire « têtes ».  Composé de quatre branches à têtes circulaires en référence aux positions du soleil et au cycle de la vie, ce symbole identitaire des Basques parsème désormais les stèles funéraires des cimetières basques ainsi que les bâtisses. Métamorphosé en logo omniprésent, le lauburu est utilisé aujourd’hui sur les prospectus et tous les objets utilitaires et décoratifs touristiques du Pays Basque.

En réaction à cette profusion d’images qui le vulgarise, Gogara analyse les multiples combinaisons de sa forme et propose trois de ses séries sur l'étude du lauburu : Etherum pour ses formes, Cellula, croix né de l’union de deux entités et phasis, forme primitive figée en dessin.
Entre ombres et lumières, tout en découpant puis pliant l’aluminium, l’acier ou le laiton, apparaissent ainsi ses sculptures de plusieurs tailles jusqu'à 90 cm. Une quête de sens, un cheminement qui conduira-t-il Gogara à la sculpture monumentale, à l'architecture ?

Du vendredi 19 janvier au dimanche 11 février 2024, l’exposition du sculpteur Gogara, intitulée « Lauburu : aukerak - possibilités » à la Rotonde place Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz. Entrée libre du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h et le samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h. Vernissage le jeudi 18 janvier à 18h30, à la Rotonde.
Légende 1 : Gogara met en place sa sculpture en acier.

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Aldun Berea - Sculpture et photo Gogara ©
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