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Cinéma
Biarritz : le FIPADOC a dévoilé son palmarès 2022
Biarritz : le FIPADOC a dévoilé son palmarès 2022

| Manex Barace 925 mots

Biarritz : le FIPADOC a dévoilé son palmarès 2022

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Prix Mitrani : "En mis zapatos" de Paco Mora ©
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Prix du public : "Opéra de Paris" de Priscilla Pizzato ©
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Après une belle semaine de projections dans les salles biarrotes les jurys ont rendu leurs verdicts respectifs et ont attribué les prix dans chaque catégorie. Les films remarqués et primés auront-ils davantage de possibilité d’être diffusés sur les canaux de télévision français ? Cela est souhaitable ne serait-ce que pour faire monter en qualité les programmations auxquelles les téléspectateurs sont habitués… Nul doute que chaque lauréat en fera mention dans la bande annonce de son œuvre, gage de succès à venir. 

Les grands prix du Fipadoc 2022 :

Grand prix documentaire international : « The balcony movie » de Paweł Łoziński (Pologne). Ce prix récompense un film international inédit en France. Il est doté de 5.000€ par la région Nouvelle-Aquitaine.

Grand prix documentaire national : « Marie-José vous attend à 16h » de Camille Ponsin (France). Ce prix récompense un film français inédit en France. Il est doté de 5.000 € par la SCAM.

Grand prix documentaire musical : « Paraíso » de Sérgio Tréfaut (Portugal). Ce prix récompense un film dont la musique est l'un des personnages principaux. Il est doté de 5.000€ par la Sacem.

Grand prix Impact CNC-Images de la culture : « Revolution of our times » de Kiwi Chow (Hong Kong). Ce prix récompense un film source d'inspiration en matière de droits humains, de défense de l'environnement et de justice sociale. Il est doté d'un achat de droits de 5.000€ pour le catalogue Images de la Culture du CNC.

Grand prix documentaire Impact : « Revolution of our times » de Kiwi Chow (Hong Kong). Ce prix récompense un film source d'inspiration en matière de droits humains, de défense de l'environnement et de justice sociale. Il est doté de 5.000€ par le Fonds Indarra.

Les prix du Fipadoc 2022 : 

Prix Smart : « Kusunda » de Felix Gaedtke & Gayatri Parameswaran (Allemagne, Suisse, Suède, Étas-Unis d’Amérique, Népal, Taïwan). Il récompense la meilleure expérience numérique documentaire pour son originalité et la pertinence entre son propos et les technologies utilisées. Il est doté de 3.000€ par l'INA.
prix Nouvelles écritures : « Seven grams » de Karim Ben Khelifa (France, Royaume-Uni, USA). Ce prix récompense une œuvre de non-fiction linéaire ou interactive, proposant une narration exigeante et une écriture innovante, réalisée grâce aux outils et technologies numériques, tous supports de diffusion confondus. Il est doté de 3.000€ par la Scam.

Prix du Court-métrage : « Angle mort » de Lofti Achour (Tunisie, France). Il récompense un film international ou français d'une durée inférieure à 20 minutes. Il est doté de 3.000€ par March LA.B, montres françaises.

Prix Fipadoc Jeune Création : « Que no me roben los sueños » de Zoé Brichau (Belgique). Ce prix récompense le meilleur film de la sélection Jeune Création. Il est doté de 3.000€ par le FIPADOC.

Prix Tënk : « Sur tes cendres » de Jocahim Michaux (France, Liban). Il récompense le meilleur documentaire de la compétition Jeune Création. Il est remis par Tënk, plateforme de SVOD dédiée aux documentaires. Le film primé sera diffusé sur la plage Premières Bobines de Tënk et recevra 500€.

Prix du Public : « Opéra de Paris, une saison (très) particulière » de Priscilla Pizzato (France). Ce prix récompense par un vote du public un film de la compétition Panorama de la création francophone. Il est doté de 3.000€ par TV5MONDE.

Prix Mitrani : « En mis zapatos » de Pedro Morato (Belgique). Ce prix récompense le meilleur premier ou second film dans les compétitions internationale, nationale, musicale et Impact. Il est doté de 3.000€ par France Télévisions et d’une diffusion sur l’une de ses antennes. Le jury est composé de représentants des organismes de gestion collective et de France Télévisions.
prix Ciné+ : « Baby Yar. Context » de Sergei Loznitsa (Pays-Bas, Ukraine). Il récompense un film destiné à une diffusion cinéma dans les compétitions internationale, nationale, musicale, Impact. Il est doté de 15.000€ en achat de droits par Ciné+.

Prix PFDM : « Option éduction sexuelle » de marie-Pierre Jaury (France). Ce prix récompense la meilleure réalisatrice française de documentaire dans les compétitions nationale, internationale, musicale, Impact et Panorama de la création francophone. Il est doté de 1.000€ par l’association Pour les femmes dans les médias.

Prix des Jeunes Européens : « A parked Life » de Peter Triest (Belgique, Pays-Bas). Il récompense un film de la compétition Histoires d'Europe. Opération soutenue par la région Nouvelle-Aquitaine et la Fondation Hippocrène, il est doté de 1.000€.

Un regret : il y a toujours des regrets à la lecture d’un palmarès. Tel film qui vous a particulièrement plu n’a pas recueilli les suffrages des membres du jury ou du public. Cela pourrait être le cas dans la sélection de cette année de films qui peuvent nous être « proches », géographiquement ou linguistiquement : « Altsasu – Gau hura » de Marc Parramon et Amets Arzallus Antia, racontant un terrible « fait divers » sur fond de soirée arrosée requalifié en « terrorisme » par la Justice espagnole ou bien « Arzak, depuis 1987 », l’histoire d’une auberge familiale de Saint-Sébastien devenue l’un des meilleurs restaurants du mond, films diffusés dans leur version originale ou sous-titrés en langue basque. L’important finalement est d’avoir fait ses bons choix personnels durant cette semaine consacrée à des histoires vraies.

Notre photo de couverture : le Grand Prix - Documentaire musical récompense un film dont la musique est l’un des personnages principaux. Il a été attribué à "Paraiso" de Sérgio Tréfaut (Portugal – France).
« Film délicat et pudique sur un sujet original et poétique, note le jury. Célébration d’un peuple musicien, le Brésil, où quels que soient les milieux sociaux ou culturels, la musique, patrimoine en partage, devient un rempart  contre la solitude. Sans peur d’être jugé, chacun se lève et chante, communie avec les autres autour d’une  chanson, laquelle devient une manière de faire revivre le passé. On en sort heureux, ému de cette passion  et de cette tendresse simple ».

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