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Cinéma
Festival Biarritz Amérique Latine : rendez-vous des cinémas et cultures
Festival Biarritz Amérique Latine : rendez-vous des cinémas et cultures
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| Manex Barace 1557 mots

Festival Biarritz Amérique Latine : rendez-vous des cinémas et cultures

 Jusqu'au 30 septembre, Biarritz retrouve le Festival Biarritz Amérique Latine,  dont c'est la 27e édition.

Depuis 1991, le Festival Biarritz Amérique Latine est la tête de pont des cultures latino-américaines en France et en Europe. Trois compétitions (longs-métrages, courts-métrages et documentaires) mettent en lumière le meilleur de la création cinématographique contemporaine, accompagnées d’hommages et de rétrospectives. Littérature, musique, photographie et débats sont aussi à l’honneur, ainsi que gastronomie et artisanat à travers le Village du festival, situé au casino municipal.

- Cinéma : La production cinématographique de l’Uruguay sera cette année à l’honneur à l’occasion des 10 ans de l’ICAU (Institut Cinématographique Uruguayen) et de la première loi sur le cinéma en Uruguay avec la rétrospective d’une douzaine de film représentant l’histoire du cinéma uruguayen.

Biarritz Amérique Latine Lab / BAL-LAB, lieu de rencontres professionnelles en partenariat avec la Résidence Lizières et la Région Nouvelle-Aquitaine.

- Cultures : Les Rencontres littéraires rendront un hommage au grand écrivain uruguayen

Juan Carlos Onetti, en présence de deux auteurs spécialistes de son œuvre, Juan Carlos Mondragón et Antonio Muñoz Molina. Sans oublier les Rencontres de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine.

A découvrir, l’exposition de photographies uruguayennes contemporaines à l’entrée du Village.

Au Village également, musiques diverses avec Roda do Cavaco (pagode brésilien puissant) Monsalve y los Forajidos (mélange explosif de funk, jazz et musique afro-vénézuélienne), Salsafon (salsa des années 70), La Dame Blanche (l’ovni du hip hop cubain), Kumbia Boruka (la référence de la Nueva Cumbia), l’accordéoniste Daniel Mille et son quintet interprètent Astor Piazzola avec le programme Cierra tus ojos.

Le jeudi 27 septembre à la Gare du Midi, laissez-vous entraîner par le voluptueux Daniel Mille qui rendra un vibrant hommage au grand maître argentin, Astor Piazzolla. Une immersion dans le répertoire intemporel, sensuel et colossal de celui qui a transcendé le tango argentin, entre musique savante et populaire.

 

Accompagné de trois violoncellistes et d’un contrebassiste jazz, Daniel Mille nous fait redécouvrir toute l’humanité de cette musique dans une instrumentation et des arrangements sublimés par la sensualité des cordes.

- La compétition

Le Président du Jury Longs-métrages Fiction est Laurent Cantet, auteur de courts et longs-métrages, dont le travail cinématographique a été récompensé par un César du premier film (2000), un Lion d’or – Cinéma du présent à Venise (2001), la Palme d’or à Cannes (2008), l’Abrazo du meilleur film au Festival Biarritz Amérique Latine (2014), l’Atelier au Festival de Cannes (2017).

Profondément humaniste, subtilement politique, le cinéma de Laurent Cantet sait, mieux qu’aucun autre, prendre le pouls de son époque.

Les longs-métrages en compétition :

- Compañeros de Álvaro Brechner – Uruguay, Argentine, Espagne (123’)

Première française - 1973, l’Uruguay bascule en pleine dictature. Trois opposants politiques sont secrètement emprisonnés par le nouveau pouvoir militaire. Jetés dans de petites cellules, on leur interdit de parler, de voir, de manger ou de dormir.

- Cómprame un revólver de Julio Hernández Cordón – Mexique, Colombie (90’)

Dans un Mexique intemporel où les femmes disparaissent, une jeune fille, Huck, porte un masque pour cacher sa féminité. Elle aide son père, un junkie tourmenté, à s’occuper d’un terrain de baseball abandonné.

- Deslembro de Flávia Castro – Brésil, France (96’)

Première française - Joana, une adolescente, nourrit son esprit de littérature et de rock. En 1979, alors qu’elle vit à Paris, une loi d’amnistie est votée au Brésil. Du jour au lendemain et contre son gré, elle retourne dans un pays qu’elle connaît à peine.

- Dry Martina de Che Sandoval – Chili, Argentine (95’)

Première française - Martina était une chanteuse connue en Argentine, mais à cause d’une rupture amoureuse, elle a perdu la capacité de chanter, et pire encore, d’éprouver du plaisir sexuel. La venue d’une fan chilienne prétendant être sa sœur, et de son petit ami, va la conduire au Chili, où elle aura droit à une seconde chance.

- La Flor de Mariano Llinás – Argentine (808’)

Première française - Ce sont six histoires. Quatre qui commencent, et qui ne se terminent pas. Elles s’arrêtent à mi-parcours, ce sont quatre commencements. Puis une cinquième histoire commence, s’achève, et laisse place à la sixième qui commence au milieu, et met un point final au film. Le film s’intitule La Flor, et les six histoires ont pour seul point commun quatre actrices, jouant à chaque fois un rôle différent. Le film se fait avec elles et, en quelque sorte, est un film sur elles.

- La muerte del maestro de José María Avilés – Equateur (63’)

Première française - Le « maestro » est mort. Occupé à mettre de l’ordre dans la nature du jardin, il n’a pas senti le tremblement de terre venant de secouer les côtes du pays. Dans le jardin caché et protégé des éléments extérieurs, cette énergie libérée se propage comme un écho.

- Malambo, el hombre bueno de Santiago Loza – Argentine (71’)

Première française - Un danseur de Malambo consacre sa vie entière à se préparer pour le championnat. S’il le remporte, c’est la fin. Le vainqueur doit se retirer. Il pourra alors entraîner de futurs danseurs cherchant à relever le même défi.

- Pájaros de verano (Les oiseaux de passage) de Cristina Gallego, Ciro Guerra – Colombie, Mexique, Danemark, France (125’)

Dans les années 1970, en Colombie, une famille d’indigènes Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana à la jeunesse américaine. Quand l’honneur des familles tente de résister à l’avidité des hommes, la guerre des clans devient inévitable et met en péril leurs vies, leur culture et leurs traditions ancestrales. C’est la naissance des cartels de la drogue.

Les documentaires en compétition :

- Buenos Aires al Pacífico de Mariano Donoso (Argentine) - Première française - Le documentaire basé sur le BAP, le chemin de fer qui unissait Buenos Aires au Chili, racontait le parcours d'un train « qui avait rendu possible un voyage presque mythique : réunir des océans avec un seul ticket ». En 1979, le Buenos Aires Pacífico (BAP) faisait hélas son dernier voyage, et les dernières lignes du côté argentin ont peu à peu été abandonnées au cours des années 90. La pellicule de Mariano Donoso a remporté le prix du public au Festival international du film indépendant de Cosquín.

- Amanecer de Carmen Torres (Colombie)

Première française - Carmen Torres entreprend un double voyage autobiographique pour rencontrer sa mère biologique, et lui demander pourquoi elle a choisi de la faire adopter. Amanecer explore depuis l’intime un phénomène universel.

- Años Luz de Manuel Abramovich (Argentine)

Manuel Abramovich tente de percer le mystère qui entoure les films de Lucrecia Martel dans un portrait intime de la cinéaste au travail. D’exercice d’admiration, «Años Luz» devient le lieu de l’échange des regards entre les deux réalisateurs.

- Bixa Travesty de Claudia Priscilla et Kiko Goifman (Brésil)

Première française - Linn da Quebrada se heurte à de nombreux préjugés sexuels et raciaux. Ses prestations scéniques crues et téméraires cherchent constamment à remettre en question les paradigmes établis et les stéréotypes.

- La música de las esferas  de Marcel Beltrán (Cuba, Etats-Unis)

Première française - Au cours d’un voyage, il est fait allusion au refus du père de Regina d’accepter l’union de sa fille avec Mauricio, un métis, issu d’une famille pauvre. Malgré les préjugés et les obstacles, Regina et Mauricio sont aujourd’hui ensemble.

- Locura al aire d’Alicia Cano et Leticia Cuba (Uruguay)

Première française - Depuis 20 ans, Radio Vilardevoz est installée dans l’Hôpital psychiatrique Vilardebó, et animée par un groupe hétéroclite composé à la fois de patients et de psychologues.

- M d’Eva Villaseñor (Mexique)

Première française - Miguel essaie tant bien que mal de survivre face à un quotidien de plus en plus difficile. Il peine à se confronter à lui-même, à son comportement complexe, à ses idées confuses, dans un Mexique dominé par la violence.

- Modelo estereo du Collectif Mario Grande (Colombie, France)

Garo est incarcéré dans la prison Modelo de Bogota, le plus grand et violent établissement pénitentiaire du pays. Il décide de participer à un programme culturel au sein de la chapelle de la prison. Il se lie d’amitié avec un autre prisonnier…

- Nosotros las piedras de Álvaro Torres Crespo (Costa Rica, Mexique)

Première française - Le portrait d’un groupe « d’oreros » à la recherche de l’or qui leur permet de survivre, et de leurs efforts pour organiser une lutte collective contre le MINAE (Ministère de l’Environnement et de l’Énergie) et du gouvernement.

- Teatro de guerra de Lola Arias (Argentine, Espagne, Allemagne)

Première française - En 1982, a lieu la Guerre des Malouines qui s’achève par la victoire britannique. Trente-cinq ans après le conflit, trois vétérans anglais et trois vétérans argentins passent plusieurs mois à reconstituer leurs souvenirs de guerre.

L’abonnement pour la 27ème édition du Festival Biarritz Amérique Latine donne accès à toutes les projections de films, aux cérémonies d'ouverture et de clôture du Festival et à un exemplaire du catalogue. De plus, il donne accès au tarif préférentiel de 10€ pour le concert « Daniel Mille quintet, interprète Astor Piazzolla, Cierra tus ojos », à la Gare du Midi. 

Réservations sur la boutique en ligne, par correspondance en demandant un bulletin d’abonnement à abonnements@festivaldebiarritz.com ou au 05.59.23.26.26. Egalement à la librairie Elkar de Bayonne, ainsi qu’à l’espace billetterie de la Villa Natacha, à Biarritz.

- Plein tarif : 65€.

- Tarif réduit : 45€ (étudiant, moins de 25 ans, membre des associations Biarritz Festivals et AFLACOBA, demandeurs d'emploi et titulaire de la carte Synergies).

Billetterie sur place avant chaque projection.

www.festivaldebiarritz.com

Manex Barace

 

 

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