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Exposition
Sorolla  :  la lumière indicible des bords de l'Océan
Sorolla  :  la lumière indicible des bords de l'Océan

| Anne de La Cerda 443 mots

Sorolla  : la lumière indicible des bords de l'Océan

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Digues (1910) - Huile - Col musée Sorolla ©
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Soleil et mer à Saint-Sébastien (1912) - Huile ©
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Pour fêter le centenaire de la mort du plus illustre peintre de la lumière espagnol, Joaquim Sorolla, le musée San Telmo a choisi de participer au projet « Les étapes du voyage de Sorolla » organisé par la Fondation Sorolla et le musée Sorolla de Madrid. 

Les séjours du peintre commencèrent par la belle villégiature de Saint-Sébastien dont le musée San Telmo accueille cet été l’ exposition  « Le voyage de Sorolla  commence à Saint-Sébastien » pour présenter les tableaux et les célèbres notes effectuées sur place par le peintre pendant ses divers séjours estivaux de 1889 à 1921.

Du port au Café Oriental, en passant par le Boulevard de San Sebastián, à la plage de La Concha, Sorolla capte la lumière de la station balnéaire qu’il décrit. Parmi les demeures représentées, les visiteurs les plus assidus reconnaîtront la villa où l’artiste et sa famille séjournèrent, sur les pentes d'Igueldo.
A travers les témoignages du peintre valencien, on notera l'évolution des couleurs de sa palette à la lumière méditerranéenne vers celles, plus nuancées et changeantes, de l’Océan.  Tout comme Saint-Sébastien, Santander et Biarritz furent au début du XXème siècle des centres de loisirs très appréciés et à la mode, où l’artiste avait l’habitude de passer de longues vacances  - de plus d’un mois - en famille, avec son épouse Clotilde et ses enfants María, Joaquín et Elena.

Parmi les oeuvres présentées à l’exposition, dix toiles ainsi que vingt sept notes colorées de petits formats de 20x30 cm  à l’huile accompagnés de dessins au crayon, reflètent l’atmosphère estivale de Saint-Sébastien. Ces petites compositions esquissées surnommées  « notes » par Sorolla, permettaient de saisir rapidement l’atmosphère des lieux de villégiature en peu de temps et d’en refléter la lumière. Joaquim Sorolla en avait réalisé au total durant toute sa carrière près de 2000 sur carton ou toiles. Ces « notes de couleur » spontanées et authentiques constituent en elles-mêmes des oeuvres définitives, d’une grande valeur, composant l’essence même de sa peinture.

En complément de l’oeuvre de Sorolla, des photographies réalisées par le beau-père de Sorolla, Antonio Garcia, apportent plus de détails réalistes à cette exposition. Le voyage de Sorolla se poursuivra vers d’autres contrées, Valladolid, Majorque, Séville, Tolède, La Corogne, etc., des villégiatures qui furent marquées par la lumière si particulière et moderniste de ses toiles. 
jusqu'au 15 octobre : exposition  « Le voyage de Sorolla  commence à Saint-Sébastien » au Musée San Telmo à Saint-Sébastien

En parallèle, au musée Bellas Artes de Bilbao, l’œuvre invitée « Sous l'auvent, la plage de Zarauz » (1910) de Joaquín Sorolla, témoigne de cette époque estivale élégante, mise à l’honneur jusqu’au 15 octobre prochain. en salle 19.
 Légende "Couverture"  Saint-Sébastien" - Huile - musée de Sorolla  

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Oeuvre invitée du musée Beaux Arts de Bilbao - Sous l'auvent, la plage de Zarauz - 1910 ©
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