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Hendaye : Amildegiaren taupadak / les battements de l’abîme à l'Espace Mendi Zolan
Hendaye : Amildegiaren taupadak / les battements de l’abîme à l'Espace Mendi Zolan

| Manex Barace 321 mots

Hendaye : Amildegiaren taupadak / les battements de l’abîme à l'Espace Mendi Zolan

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"Performance" avec artistes ©
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Native de Saint-Jean-de-Luz, Ihintza-Chloë Hargous présente Amildegiaren taupadak/ Les battements de l’abîme, un travail pluridisciplinaire aux intentions à la fois plastiques, poétiques et conceptuelles, s’exprimant tour à tour dans un euskara sobre et un français éloquent. Il n’est pas forcément évident d’expliquer oralement le résultat de son travail, fruit tangible de ce qu’elle trouve de remarquable dans son environnement immédiat, dans le quotidien et ses évènements intimes, comme si elle renouvelait à chaque instant l’effort de regarder le monde avec ses yeux d’enfant.

Photographies retravaillées ou pas, dessins et textes font de cette exposition kaléidoscope un atelier bis auquel il ne manquerait que la musique et la danse, comme dans son lieu de travail. Ambiance justement recrée par son père au saxophone accompagnant un danseur de la compagnie des Syrtes pour une performance le soir du vernissage.

« Avant la lumière est l’obscurité. La lumière qui entre devient bientôt image. C’est d’abord un reflet, puis deux, puis une multitude éclatée ça et là. Si je mettais de l’ordre là-dedans, je pourrais peut-être en faire une mosaïque, un vitrail, un kaléidoscope. En attendant ces reflets du monde sont des fragments que je distingue un à un. Je les prends avec moi et je les archive : c’est ce que j’appelle mes « pièces ». Le travail artistique a besoin de temps pour s’élaborer. Même quand l’exécution d’une pièce est rapide, elle est souvent précédée par un temps de réflexion difficile à quantifier. L’œuvre est précédée par des tentatives, des échecs, des résultats que l’artiste estime plus ou moins satisfaisants.

Dans cette exposition mes travaux sont accompagnés d’indications qui les caractérisent avec plus ou moins de précisions : textes courts ou textes longs, titres et légendes, parfois ni titre ni légende, quand je n’ai pas encore défini définitivement un travail ».

Jusqu’au 1er juin. L’espace culturel Mendi Zolan est ouvert du mercredi au samedi, de 10 heures à 13 heures et de 15 heures à 19 heures. Entrée libre.

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