Le charme d’une église souletine

Atteint d’une malformation physique, Philippe Veyrin (1900-1962) passait son temps sur un lit et avait été obligé d’arrêter ses études. Natif de Lyon, ce dernier avait cependant vécu au Pays Basque où il fut recueilli après le décès de sa mère par une urrugnar Thérèse Okelar.

Erudit bascophile et  peintre, Philippe Veyrin étudia l’histoire et l’art du Pays Basque.

En 1930 il participa au V^e congrès des études basques à Bergara sur le thème « Art populaire basque  où il présenta son étude sur les motifs utilisés dans la décoration populaire basque,

Son ouvrage d'histoire le plus notable est « Les basques de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre. Leur histoire et leurs traditions » fut publié par le musée basque en 1942 et réédité plusieurs fois.

Installé à Irissary dans le pays basque intérieur, il peignit le plus souvent à l’huile avec romantisme les paysages aux architectures basques qui l’entouraient.

Après de nombreuses expositions dont celle au Salon des indépendants en 1927 à Paris, l'État lui acheta une de ses œuvres les plus connues : La Nive à Saint-Étienne-de-Baigorri.

Exposée aux enchères, une huile sur carton de l’église Saint-André à Gotein-Libarrenx près de Mauléon, citée dans de nombreux guides, fut construite pendant les guerres de religion. Son clocher trinitaire souletin présente un intérêt architecturale qui exhale un charme au parfum de l’arrière pays.

LOT N° : 230 numérotée 3 et située au dos, signée en bas à gauche. 32 x 24 cm