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Didier Irigoin, candidat au Sénat
Didier Irigoin, candidat au Sénat
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| Alexandre de La Cerda 793 mots

Didier Irigoin, candidat au Sénat

On ne peut que se réjouir du choix de la commission nationale d’investiture « LR » d’avoir inclus Didier Irigoin dans le trio qui se présentera aux élections sénatoriales du dimanche 24 septembre prochain. Rappelons que le Sénat est renouvelé par moitié tous les trois ans et que, contrairement à l’Assemblée Nationale, les élections se déroulent au suffrage universel indirect, chaque sénateur étant désigné par un collège de « grands électeurs » issu de sa circonscription et composé de députés, de conseillers régionaux élus dans le département, de conseillers généraux et de délégués des conseils municipaux qui viennent d’être désignés dernièrement. Didier Irigoin – qui était le suppléant du souletin Marc Oxibar aux dernières législatives dans la 4ème circonscription - se présente avec l’élu biarrot Max Brisson et la béarnaise Fabienne Costedoat-Diu.

Or, notre jeune et dynamique maire de Béguios (près de Saint-Palais, en Basse-Navarre) s’avère déjà être familier du Palais de Luxembourg où siège la chambre haute du parlement.

En effet, Didier Irigoin n’avait-il pas participé l’année dernière à la première session de l'Institut du Sénat ?

C’est à l’initiative de Gérard Larcher, son président, et du questeur Jean Léonce Dupont, élu du Calvados, que le bureau du Sénat avait créé son Institut inspiré de celui des Hautes Etudes de Défense Nationale. Son programme de formation dispensé lors du premier semestre avait pour objectif de plonger des personnalités de diverses origines socio-professionnelles (élus, juristes, fonctionnaires, chefs d'entreprise) dans la vie parlementaire en mettant en avant les spécificités du bicamérisme en France.

Une pédagogie du travail parlementaire

Sélectionnés par l'Association des Maires puis par le bureau du Sénat, 17 auditeurs venus des quatre coins de France,  dont Didier Irigoin, avaient eu alors le privilège de suivre cette session en bénéficiant d'échanges avec les Sénateurs, leurs collaborateurs, les personnels des groupes politiques, ainsi qu’avec les représentants d'institutions jouant un rôle dans le processus législatif. Comme le souhaitait le Président du Sénat, ce parcours s'était voulu le plus complet possible : participation aux séances de travail et aux séances publiques du Sénat ainsi qu'aux séances de nuit, rencontres avec des administrateurs des ministères, du secrétariat général du gouvernement, entretien au Conseil Constitutionnel, au Conseil d'Etat et à la Cour des Comptes. Didier Irigoin avait également assisté à une séance de questions au Gouvernement et à des votes de lois, ce qui  lui avait permis de se familiariser avec les missions et le fonctionnement de la haute assemblée. Cette formation s'était terminée par la remise d'un diplôme et d'une médaille par le Président Gérard Larcher lors d'une cérémonie au palais du Luxembourg afin de valider l'engagement des auditeurs. 

Si « de l'extérieur, il n'avait qu'une vue partielle du travail du sénateur - représentant au niveau national des collectivités territoriales, avec pour mission de contrôler le gouvernement (en plus de ses fonctions législatives et de son action dans une des sept commissions permanentes), voire de modérer l'exécutif », Didier Irigoin avait pu toucher de près la réalité du travail parlementaire : ainsi, en un an, ce sont plus de 9 000 amendements qui avaient été élaborés par les sénateurs, un travail à temps plein ! Cette immersion lui avait permis d'assister à ces commissions ainsi qu’aux auditions que mènent les sénateurs afin d'approfondir les sujets. D’ailleurs, ce parcours avait obligé Didier Irigoin à effectuer de nombreux déplacements à Paris et dans le Calvados où il avait accompagné le sénateur Jean-Léonce Dupont sur le terrain, non sans élaborer un rapport et effectuer un jeu de rôle sur un texte de loi qu'il a fallu travailler. « Cette formation m'a permis de parfaire mes connaissances sur cette Haute Chambre et sur le travail parlementaire en appréciant les vertus d’un bicamérisme souvent critiqué mais qui reste le summum de la démocratie pour permettre le double examen d'un texte de loi et partant, améliorer la qualité du texte », m’avait alors confié Didier Irigoin qui se félicitait d’avoir pu « vivre une expérience inédite et exceptionnelle, rencontrer des gens extrêmement compétents, toujours disponibles pour rendre cette formation passionnante : une réelle immersion dans la vie parlementaire » !

Dans un entretien que j’avais eu avec lui auparavant, je m’étais demandé si le parcours du maire de Béguios - qui n’en est qu’à ses débuts - emprunterait la trajectoire de quelques aînés, tel Jean Errecart qui avait débuté en 1945 comme maire du village voisin d’Orègue avant d’être élu successivement conseiller général, député, puis sénateur ? On peut croire que la nouvelle trajectoire de Didier Irigoin laisse présager de futurs succès en matière politique, pour le plus grand bien de notre cher Pays Basque, à l’image de ceux dont il a fait montre dans l’administration de son village, également dans le domaine professionnel, et même culturel pour avoir fondé une des plus belles chorales de notre région, Kantuka… Xantza on, Didier, bihotz bihotzetik !

Alexandre de La Cerda

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