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Cinéma
Actualité du 7ème Art à Bayonne, Cambo, Urrugne et journée du cinéma basque à Bilbao
Actualité du 7ème Art à Bayonne, Cambo, Urrugne et journée du cinéma basque à Bilbao
© Bilbao

| Alexandre de La Cerda 1360 mots

Actualité du 7ème Art à Bayonne, Cambo, Urrugne et journée du cinéma basque à Bilbao

Vendredi 9 novembre au CGR de Bayonne ciné-débat sur « Le Cœur de l'Homme »

« Le Cœur de l'Homme » est un « docu-fiction » d'Eric Esau qui aborde, par le biais de témoignages authentiques, des problématiques malheureusement très répandues (addiction sexuelle, abus sexuels, comportements compulsifs...) en portant sur ces situations, non pas un regard de jugement moralisateur, mais le regard compatissant et miséricordieux du Père (notamment à travers une évocation très poétique de la parabole du Fils prodigue). Projeté au CGR de Bayonne (avenue de Glain) jeudi 15 novembre à 20h, il sera suivi d'un débat animé par don Léonard de Corbiac (Communauté St-Martin), prêtre de la paroisse Notre-Dame du Rocher à Biarritz, et le pasteur Bernard Gaye, aumônier protestant de la maison d'arrêt de Bayonne.

Urrugne : ciné débat à Itsas Mendi

Ce vendredi 9 novembre à 20 h au cinéma Itsas Mendi aura lieu la projection du film documentaire de Dominique Marchais « Nul homme n’est une île », un long-métrage tourné en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, qui retrace la quête d’initiatives autour du bien commun.

Projection suivie d’une dégustation de produits locaux.

Ustaritz : samedi 10 novembre à 17 h, Salle Lapurdi, ciné-conférence de Jean-Louis Requena sur la Première Guerre Mondiale : un voyage à travers la filmographie des pays belligérants des années 20 à nos jours.

Avant-première du film « Edmond » au cinéma l'« Aiglon » de Cambo

Vendredi 16 novembre à 18h aura lieu la projection en avant-première d'« Edmond », un film d'Alexis Michalak, à partir de sa pièce de théâtre éponyme. Le réalisateur et deux acteurs du film, Thomas Solivérès et Lucie Boujenas, seront présents à Cambo pour présenter leur film. Edmond Rostand a marqué l’histoire de la littérature et a laissé une empreinte forte à Cambo. Il était donc indispensable que cette journée de présentation du film se fasse dans le village où il a vécu une partie de sa vie et dont les noms des lieux sont symboliques de son passage. Le Cinéma l’Aiglon a ainsi ce nom peu commun qui est celui d’une de ses œuvres. Dans cette comédie dramatique d’Alexis Michalak avec Thomas Solivérès, Olivier Gourmet et Mathilde Seignier, en décembre 1897, Edmond Rostand qui n’a pas encore trente ans mais déjà deux enfants et beaucoup d’angoisses, n’a rien écrit depuis deux ans. En désespoir de cause, il propose au grand Constant Coquelin une pièce nouvelle, une comédie héroïque, en vers, pour les fêtes. Seul souci : elle n’est pas encore écrite. Faisant fi des caprices des actrices, des exigences de ses producteurs corses, de la jalousie de sa femme, des histoires de cœur de son meilleur ami et du manque d’enthousiasme de l’ensemble de son entourage, Edmond se met à écrire cette pièce à laquelle personne ne croit. Pour l’instant, il n’a que le titre : « Cyrano de Bergerac ». Renseignements : 05 59 29 95 07 ou 06.70.76.81.13

Une journée du cinéma basque au Festival Zinebi 60 de Bilbao

Le Festival international du documentaire et du court-métrage de Bilbao - Zinebi 60 organisé par la mairie de Bilbao débutera au théâtre Arriaga le 9 novembre à 20 heures, avec l’attribution de son prix - le Mikeldi d’Honneur - au réalisateur argentin Mariano Llinás, en reconnaissance du talent créatif et de l’esthétique de l’ensemble du travail de ce cinéaste, qui figure parmi les plus novateurs du panorama international du cinéma contemporain. Sur un total de 3 770 films provenant de 124 pays différents, 52 courts métrages participeront à la section officielle et concourront pour le Grand Prix du Festival et le « Mikeldi » dans chacun des trois genres de la compétition : fiction (22), documentaire (18) et animation (11). Parmi les films sélectionnés pour le concours, treize ont été produits en Espagne, dont six proviennent de producteurs et de réalisateurs du Pays Basque : « Azken otsoa » de Iker Maguregi (fiction), « Cadoul de craciun » de Bogdan Muresanu (fiction), « Ancora lucciole » de María Elorza (documentaire), « Amor siempre » de Maider Fernández (documentaire), « Il dolce far » de Richard Sahagún (documentaire) et « It is All Right Here » de Teresa Sendagorta (documentaire).

Car le festival célébrera le 10 novembre la Journée du cinéma basque au Musée Bellas Artes. Depuis sa naissance en 1959, Zinebi a accueilli les toutes premières œuvres de cinéastes basques d'au moins quatre générations différentes : à la fin des années 70 et au début des années 80, le succès commercial de certains des premiers films produits comme « La conquête de l'Albanie » (Alfonso Ungría, 1983) et surtout « La mort de Mikel » (Imanol Uribe, 1983), avait permis à la marque « Film Basque » de s’imposer sur le marché national du film en Espagne. Pour revisiter cette évolution et projeter un regard sur l'avenir du cinéma produit en Euskadi, le festival organise cette première Journée du cinéma basque qui se veut un pont entre les générations. Ainsi, samedi 10 novembre à partir de 17h30 seront projetés à l'Auditorium du Centre Azkuna les six films basques dans la section officielle, et à partir de 20h au Musée Bellas Artes aura lieu un acte d'hommage, dans lequel un Mikeldi d’honneur spécial sera remis aux cinéastes et autres professionnels du cinéma basque. Soit neuf professionnels qui illustrent la production cinématographique à Bilbao : Jose Antonio Sistiaga, Jose Angel Rebolledo, Anton Merikaetxebarria, Alberto Lopez Echevarrieta, Santos Zunzunegui, Juan Ortuoste, Ramon Barea, Javier Rebollo et Ernesto del Río.

Le Journée du cinéma basque s’achèvera avec la première d’un documentaire consacré à la figure de José Antonio Sistiaga (Saint-Sébastien, 1932), l'un des artistes les plus importants de l'avant-garde historique de la période d'après-guerre, avec des personnalités telles que Jorge Oteiza, Eduardo Chillida ou Néstor Basterretxea. En tant que cinéaste expérimental présent en 1968 au Festival de Bilbao son révolutionnaire ARREC Icik baleibu subua aruaren ..., avait reçu le Prix du film expérimental. Le documentaire « Sistiaga, une histoire basque » (Manuel Sorto, 2018, 96’) est consacré à la créativité de ce grand artiste gipuzkoan. Auparavant, une production spéciale du festival, intitulée « En la luna » (2018) sera projetée et réalisée par le groupe d’animation de l’Université du Pays Basque-Hauazkena, coordonné par Begoña Vicario.

Le palmarès du festival « Zinebi » qui sera annoncé le 16 novembre, comprendra le grand prix du festival de Bilbao, le grand prix du cinéma basque, celui du grand prix du film espagnol, les « Mikeldi » dans les sections fiction, animation et documentaire, ainsi que le Prix du public – EiTB, prix attribués par un jury international formé cette année par cinq femmes du cinéma : la réalisatrice Concha Barquero, la cinéaste iranienne Ghasideh Golmanaki, la productrice roumaine Zsuzsanna Kiràly, la réalisatrice britannique d’animation expérimentale Jodie Mack et Carolina Martínez Urbina, rédactrice en chef de séries telles que « Crematorio » ou « La Zona ».

La 6e édition Txiki Festival, qui s’est déroulée du 24 au 27 octobre dernier à Biarritz, a tenu toutes ses promesses ! Le nouvel espace du Casino Municipal a permis d’accueillir un plus grand public, de proposer davantage d’ateliers créatifs, un large panorama de courts-métrages et une conférence-débat sur le thème « Nos enfants et les écrans : interdire ou prévenir ? »

Plus de 3 000 visiteurs - soit 25% d’affluence en plus par rapport à 2017 - ont participé au Txiki Festival. Les projections au théâtre du Casino et au cinéma partenaire Le Royal ont rencontré un vif succès avec près de 2000 spectateurs, soit une hausse de 50% de la fréquentation pour le cinéma Le Royal par rapport à l’année précédente. Tous les ateliers (médiathèque et Casino) ont affiché complets. Les cérémonies d’ouverture et de clôture du festival, en présence de Monsieur le maire Michel Veunac et du parrain le journaliste Thomas Sotto, ont fait salle comble.

Le succès croissant du Txiki Festival témoigne incontestablement du vif intérêt du public familial pour l’éducation aux images. Dans un monde saturé d’écrans, l’engagement du festival est d’accompagner les enfants la réception et la production des images. « Ce succès public et cet engouement ont dépassé´ toutes nos espérances ! », se réjouit Virginie Sassoon, fondatrice et présidente du Txiki Festival. « Le Txiki Festival s’installe comme un rendez-vous incontournable pour découvrir le cinéma jeunesse et l’éducation aux images. L’évènement rayonne au-delà de la ville de Biarritz et notre ambition est de renforcer cette dynamique » !

 

 

 

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